Leglyphosate est Ă©galement suspectĂ© d'ĂȘtre un perturbateur endocrinien, c'est-Ă -dire une substance qui perturbe. Aller au contenu. DESHERBANT TOTAL PUISSANT DĂ©barassez vous dĂ©finitivement des mauvaises herbes Menu principal. Accueil; Boutique; Accueil; Accueil; DĂ©sherbant glyphosate; DĂ©sherbant glyphosate. Roundup DĂ©sherbant Polyvalent Action DesherbantRoundup Ultraplus 5 litre Glyphosate herbicide efficace jardins Terrasses Mauvaises Herbes. Achetez le ici, livraison rapide! Chercher . Panier 0. Menu. Panier 0. Chercher. ACCUEIL Desherbants Fongicide Insecticide ACCUEIL Desherbants Fongicide Insecticide Accueil â€ș Roundup Ultraplus 5L Desherbant Glyphosate. Roundup Ultraplus 5L DosageGlyphosate Pour 5 L D'eau; Il assĂšche tout aussi bien les mauvaises herbes et les tue. Comment fabriquer du dĂ©sherbant total? Le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude sont trĂšs efficaces sĂ©parĂ©ment pour dĂ©sherber. AssociĂ©s l'un Ă  l'autre, il font des miracles. MĂ©langez 5 litres d'eau pour 1 kg de bicarbonate de soude et 200 ml de vinaigre blanc. PulvĂ©risez ce Vay Tiền Nhanh. Your new post is loading... Your new post is loading... Changement climatique les forĂȘts françaises Ă  l'Ă©preuve de la sĂ©cheresse Les sĂ©cheresses rĂ©pĂ©tĂ©es des derniĂšres annĂ©es, liĂ©es au rĂ©chauffement climatique, ont des rĂ©percussions sur la santĂ© des forĂȘts dans le monde. En France, les forestiers de l'ONF se mobilisent face aux fortes mortalitĂ©s de plusieurs essences. ONF, 14/08/2019 Pour votre sĂ©curitĂ© Les arbres malades portent trĂšs souvent des branches mortes qui peuvent tomber Ă  tout moment. Tenez-vous Ă©loignĂ©s de ces arbres. Des chemins ou routes peuvent ĂȘtre encombrĂ©s par la chute de bois morts ou branches volumineuses qui ne peuvent ĂȘtre manipulĂ©es. Ne prenez aucun risque Ă  vouloir les dĂ©gager. Contactez la commune. Les arbres malades coupĂ©s sont stockĂ©s en bord de route. Ne montez pas sur ces piles de bois, cela est trĂšs dangereux. [Image] Les correspondants-observateurs du DĂ©partement santĂ© des forĂȘts Ă©tablissent des fiches d'observation lorsqu'ils constatent des dĂ©gĂąts liĂ©s Ă  la sĂ©cheresse. - CrĂ©dit DSF Lorraine. Protection juridique des arbres les insectes sont leurs alliĂ©s On le sait peu, l’article L-411-1 du Code de l’environnement interdit l’altĂ©ration, la dĂ©gradation ou la destruction des aires de repos ou des sites de reproduction des espĂšces protĂ©gĂ©es. Un puissant levier juridique pour la protection de certains arbres qui constituent ces aires de repos ou sites de reproduction. Par HervĂ© BOGGIO. - 19 aoĂ»t 2022 "Mis Ă  part certains promoteurs et les spĂ©cialistes du droit de l’environnement, peu de gens ont entendu parler de l’article L-411-1 du Code de l’environnement. Ce texte protĂšge les aires de repos ou des sites de reproduction des espĂšces protĂ©gĂ©es lesquelles sont, pour l’essentiel des oiseaux, dont la liste des espĂšces protĂ©gĂ©e est fixĂ©e selon un arrĂȘtĂ© du 29 octobre 2009, toutes les espĂšces de chauves-souris ou encore certains colĂ©optĂšres comme, par exemple, la lucarne cerf-volant, le scarabĂ©e pique-prune ou le grand capricorne." ... Une autoroute dĂ©viĂ©e Parmi les exemples plus spectaculaires encore d’utilisation de l’article L-411-1, l’histoire des scarabĂ©es pique-prune qui ont dĂ©tournĂ© le tracĂ© d’un projet d’autoroute 
 "L’histoire se dĂ©roule entre Alençon et Tours oĂč, entre 1996 Ă  2004, les scarabĂ©es pique-prune ont bloquĂ© le chantier de l’autoroute A28. En effet, la rĂ©alisation de cette voie aurait nĂ©cessitĂ© des arrachages de vieux feuillus, habitats privilĂ©giĂ©s de ces colĂ©optĂšres. Car ceux-ci vivent dans les creux et fissures de vieux arbres feuillus, comme les chĂȘnes, les frĂȘnes tĂȘtards, les hĂȘtres, les tilleuls ou encore les chĂątaigniers. Ils sont casaniers, ne sortant que trĂšs peu et se nourrissent de petits champignons qui poussent Ă  l’intĂ©rieur des vieux troncs. Figurez-vous qu’aprĂšs une bataille juridique Ă©pique, le tracĂ© de cette autoroute a Ă©tĂ© revu plus au nord, pour laisser intact les scarabĂ©es pique-prune et, par voie de consĂ©quence, les trĂšs nombreux vieux arbres qui les abritaient. À ceux qui estimeront disproportionnĂ©e cette rĂ©vision d’un tracĂ© autoroutier du seul fait de la prĂ©sence de colĂ©optĂšres de quelques centimĂštres, les entomologistes apportent un Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse La Nature est une horloge dont les insectes sont l’un des plus petits rouages ». Et dans le cas d’espĂšce, les arbres en sont les aiguilles !" [Image] Les arbres, par nature habitat principal de certaines espĂšces protĂ©gĂ©es, peuvent profiter de la protection juridique dont bĂ©nĂ©ficient ces espĂšces. Photo archives RL /Thierry SANCHIS Haute-Loire le changement climatique impacte la flore sauvage La capacitĂ© d’adaptation de la flore sauvage est mise Ă  rude Ă©preuve par le bouleversement climatique en cours et l’emprise humaine sur la terre. En Haute-Loire, le phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement visible dans le massif du MĂ©zenc, oĂč le sĂ©neçon leucophylle est surveillĂ© de prĂšs par les botanistes du conservatoire de Chavaniac-Lafayette. [Image] Le stress hydrique provoque des embolies gazeuses sur les arbres, qui meurent progressivement. CrĂ©dit Jeanne Le Borgne - NDÉ Pour en savoir plus SĂ©cheresse et embolie gazeuse chez les arbres INRAE INSTIT, L’embolie gazeuse reprĂ©sente une des causes principales de la mortalitĂ© des arbres lors de sĂ©cheresses sĂ©vĂšres. L’embolie gazeuse est une consĂ©quence de la cavitation, c’est-Ă -dire une entrĂ©e d’air dans le circuit de circulation d’eau des arbres, ce qui entraĂźne la rupture de ce circuit. Dans un contexte de rĂ©chauffement climatique, ce dysfonctionnement hydraulique est devenu un sujet de prĂ©occupation majeur. Les chercheurs d'INRAE ont rĂ©alisĂ© plusieurs avancĂ©es marquantes dans l’étude de ce phĂ©nomĂšne. La RĂ©union. Autour du colĂ©optĂšre, le flou divise APICULTURE. Depuis prĂšs d'un mois, le colĂ©optĂšre inquiĂšte les professionnels apicoles et les autoritĂ©s sanitaires. Sa prĂ©sence sur l'Ăźle est un À cause de la sĂ©cheresse, les arbres sont plus vulnĂ©rables aux maladies et aux parasites "Les arbres souffrent aussi de la sĂ©cheresse et des fortes chaleurs. MĂȘme dans le nord de la France, prĂšs d'Amiens, les arbres ont soif et se dĂ©barrassent de leurs feuilles pour Ă©conomiser l'eau." Par Sandy Dauphin PubliĂ© le lundi 15 aoĂ»t 2022 "... Quand l'arbre se met en mode "Ă©conomie d'Ă©nergie", il stoppe sa croissance. "Dans le contexte de rĂ©chauffement climatique, avec des sĂ©cheresses Ă  rĂ©pĂ©tition, il faut s'attendre Ă  avoir des arbres plus petits Ă  l'avenir. l'aspect de nos forĂȘts va changer", ajoute Guillaume Decocque. Les Ă©picĂ©as n'aiment pas la sĂ©cheresse L'arbre peut survivre Ă  une sĂ©cheresse estivale, le problĂšme c'est surtout l'enchaĂźnement des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes d'une annĂ©e sur l'autre qui le menace. Comme l'organisme humain, Ă  force, l'arbre a plus de mal Ă  se remettre des Ă©pisodes caniculaires et du manque d'eau. Il s'affaiblit et devient plus vulnĂ©rable aux maladies et aux parasites. C'est le cas des Ă©picĂ©as. Partout en France y compris dans le bois de Fau Timone, ce rĂ©sineux est attaquĂ© par un insecte, le scolyte qui creuse des galeries sous l'Ă©corce. Or un arbre sans Ă©corce est un arbre condamnĂ© Ă  plus ou moins brĂšve Ă©chĂ©ance." ... La fabrique de l'agronomie - De 1945 Ă  nos jours Quae-Open Des livres scientifiques en libre accĂšs Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’agronomie est devenue une discipline scientifique et technique Ă  part entiĂšre, qui appuie le raisonnement des pratiques de production vĂ©gĂ©tale. Conçue initialement comme application de la chimie agricole et de la physiologie vĂ©gĂ©tale, elle a dĂ©veloppĂ© ses propres concepts et Ă©tendu son domaine, en intĂ©grant les savoirs issus de nombreuses autres disciplines. Elle s’est aussi construite en Ă©tudiant les pratiques des agriculteurs et des autres acteurs de l’espace rural. Ces Ă©volutions lui ont permis de renouveler son utilitĂ©, en rĂ©pondant aux nouveaux enjeux auxquels l’agriculture n’a cessĂ© d’ĂȘtre s’est opĂ©rĂ©e cette construction ? Quels en ont Ă©tĂ© les processus, les Ă©tapes et les acteurs ? En analysant la maniĂšre dont l’agronomie s’est façonnĂ©e en France, du milieu du xxe siĂšcle Ă  nos jours, La Fabrique de l’agronomie vise Ă  Ă©clairer l’avenir et Ă  susciter des rĂ©flexions utiles sur les conditions de son dĂ©veloppement dans les prochaines ouvrage sur l’évolution de la discipline s’adresse notamment aux agronomes de tous mĂ©tiers confrontĂ©s aux dĂ©fis Ă  venir, qu’ils soient Ă©tudiants, actifs ou retraitĂ©s. Jean Boiffin coordination Ă©ditoriale, Thierry DorĂ© coordination Ă©ditoriale, François Kockmann coordination Ă©ditoriale, François Papy coordination Ă©ditoriale, Philippe PrĂ©vost coordination Ă©ditoriale Via LoĂŻc Lepiniec La sĂ©cheresse transforme nos jardins "Il faudra adapter certains types de vĂ©gĂ©tation dans un futur proche" - Le mercure va de nouveau s’affoler Ă  partir de ce mercredi, avec une hausse des tempĂ©ratures et une vague de chaleu GĂ©raldine Mosna-Savoye On peut trĂšs bien glander devant Netflix et s’interroger en mĂȘme temps sur comment s’accomplir » Sur France Culture, la journaliste explore les impensĂ©s du quotidien et l’individualisme de notre Ă©poque en questionnant Ă  peu prĂšs tout Ă  l’aune de la mĂ©thode philosophique. par ClĂ©mence Mary publiĂ© le 29 juillet 2022 Ă  20h30 "Anti-manuel de dĂ©veloppement personnel 1/5 Se sentir mieux dans sa vie
 Jamais terminĂ©e, cette injonction peut ĂȘtre un peu angoissante. Pour explorer les chemins vers le feel good» sans tomber dans la solution miracle, LibĂ©ration convie philosophes, jardinier et hypnothĂ©rapeute Ă  partager leurs expĂ©riences
 garanties sans injonction Ă  ĂȘtre une personne heureuse et zen Ă  tout prix." ... CrĂ©dit image Flore-Ael Surun/Tendance Floue Un aigle ibĂ©rique, un des rapaces les plus rares au monde, pourrait avoir passĂ© quelques jours Ă  Alleyras Haute-Loire Par Pierre HĂ©brard dans La Montagne - 6 aoĂ»t 2022 Les zones sauvages des gorges de l’Allier altiligĂ©riennes pourraient avoir accueilli, quelques jours en juillet, l’un des rapaces les plus rares au monde un aigle ibĂ©rique. Un aigle impĂ©rial ibĂ©rique, ou aigle ibĂ©rique Aquila adalberti, l’un des rapaces les plus rares d’Europe, voire du monde seulement 400 couples recensĂ©s sur la pĂ©ninsule ibĂ©rique et au nord du Maroc, pourrait bien avoir fait une escale en Haute-Loire, courant juillet. C’est en tout cas ce que dĂ©fend le naturaliste Philippe Cochet, ancien expert au Conseil scientifique rĂ©gional du patrimoine naturel Auvergne et ornithologue avisĂ© depuis 50 ans. Une observation qu’il prĂ©sente photos Ă  l’appui. Habitant Alleyras, il a remarquĂ© l’oiseau lors d’une sortie naturaliste dans la partie amont de la commune, sur le site Natura 2000 des Gorges de l’Allier. Une partie trĂšs sauvage, sans route. C’est un oiseau qui craint le dĂ©rangement. Je l’ai vu un soir. Je suis retournĂ© sur les lieux le lendemain et par chance, je l’ai revu. Je l’ai observĂ© deux ou trois fois en tout. Il est restĂ© quelques jours. La derniĂšre fois que je l’ai vu, il Ă©tait midi, il a pris des courants ascendants, est montĂ© trĂšs haut dans le ciel pour partir vers le sud. La premiĂšre observation en Auvergne Pour prĂ©ciser ses observations, l’ornithologue a pris de nombreux clichĂ©s du rapace. Certains ayant des cĂŽnes de sapins pectinĂ©s en second plan, preuve que la photo n’a pas Ă©tĂ© prise en Espagne. Pour lui, il n’y a pas de doute, il s’agit, d’aprĂšs la couleur des plumes, d’un jeune aigle ibĂ©rique se trouvant dans sa deuxiĂšme ou troisiĂšme annĂ©e. J’avais dĂ©jĂ  observĂ© l’espĂšce en Andalousie. » Les adultes sont trĂšs sombres, tout noir avec des Ă©paulettes blanches. Mais l’immature est trĂšs diffĂ©rent il est foncĂ© sur le dos et l’ensemble de son poitrail est de couleur isabelle un jaune orangĂ© grisĂątre. C’était le seul possible. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. À ces couleurs caractĂ©ristiques s’ajoutaient d’autres points clefs une forme d’aigle, avec des ailes longues et larges, une queue longue et carrĂ©e. Et Ă  la diffĂ©rence de la buse, une tĂȘte proĂ©minente, des rĂ©miges digitĂ©es en bout d’ailes et surtout, environ 1 m d’envergure de plus. Un aigle ibĂ©rique fait entre 1,90 et 2,20 m d’envergure pour 3,5 Ă  4,5 kg », ajoute Philippe Cochet. Et il n’est selon lui, pas non plus comparable Ă  un aigle royal avec lequel il pourrait ĂȘtre confondu adulte l’aigle royal immature a deux petites taches blanches sous les ailes et a le dessous de la queue blanc Ă  bout noir. » Habitat. La population d’aigle ibĂ©rique, d’environ 400 couples, est localisĂ©e sur l’Espagne, le Portugal et le nord ouest de l’Afrique. Il niche dans les arbres. Alimentation. En Espagne, son alimentation de base est constituĂ©e de lapins. Il peut aussi manger des oiseaux, des insectes, les charognes, des reptiles
 Et il peut Ă©galement prendre des poissons. Il est trĂšs opportuniste. Mais il ne peut s’attaquer qu’à des petites proies. » En danger. L’aigle ibĂ©rique est classĂ© comme espĂšce protĂ©gĂ©e, car en danger et vulnĂ©rable. Une observation en attente d'homologation D’autres Ă©lĂ©ments, relevant plus du comportement de ce rapace, poussent le naturaliste vers la conclusion qu’il ne peut s’agir que d’un aigle ibĂ©rique. À commencer par le lieu d’observation l’aigle royal niche plutĂŽt dans les zones rocheuses. L’aigle ibĂ©rique sur les plateaux, les territoires Ă  basse altitude, dans les arbres. C’est une espĂšce sĂ©dentaire. Elle atteint sa maturitĂ© sexuelle vers 6-7 ans et dispose d’une espĂ©rance de vie de 45 ans. Les couples se forment Ă  vie et les jeunes se dĂ©placent peu, explique Philippe Cochet. Mais dans le lot, des immatures, plus tĂ©mĂ©raires, vont, un temps, explorer des territoires plus lointains. Un oiseau venant de l’Andalousie a ainsi Ă©tĂ© observĂ© Ă  km de chez lui, en Libye. » La pĂ©riode oĂč ces immatures tĂ©mĂ©raires se dĂ©placent est gĂ©nĂ©ralement comprise entre juin et octobre. Il a Ă©tĂ© remarquĂ© en juillet, les dates collent. En plus c’est un rapace qui se dĂ©place quand les conditions lui sont favorables il utilise les courants d’air chauds ascendants, comme les vautours. Cette annĂ©e, il a fait chaud, cela pourrait expliquer qu’il soit venu jusqu’ici. » Un voyage trĂšs rare, insiste Philippe Cochet Depuis le XIXe siĂšcle, seuls neuf aigles ibĂ©riques ont Ă©tĂ© vus dans les PyrĂ©nĂ©es et deux en Camargue. Avec celui-ci, on arriverait Ă  douze individus observĂ©s en France. Et ce serait le premier dans le Massif Central et en Auvergne, Ă  700 km des premiers couples reproducteurs. Reste maintenant au naturaliste Ă  faire valider son observation. Cela doit se faire par le ComitĂ© d’homologation national », qui tient Ă  jour une base de donnĂ©es sur les espĂšces occasionnelles en France. Pierre HĂ©brard [Image] Alleyras. Observation aigle ibĂ©rique immature, espĂšce rare et en danger. Pierre HĂ©brard Sur un plan de panicaut Au fond du jardin dans une plate-bande, il y a un plan de panicaut, un seul avec une douzaine d'inflorescences. C'est Eryngium planum, le Panicaut Ă  feuilles planes, une plante vivace d'une belle couleur bleue. On l'appelle communĂ©ment le chardo Pourquoi cet insecte trĂšs connu dans le sud de la France, se fait entendre Ă  Grenoble ? Actu Grenoble Depuis prĂšs d'une dizaine d'annĂ©es, les cigales sont arrivĂ©es Ă  Grenoble. Une mutation gĂ©ographique qui ne cesse de s'accĂ©lĂ©rer avec le rĂ©chauffement climatique. Par Ugo Maillard PubliĂ© le 1 AoĂ»t 22 "Pour les habitants de Grenoble et de l’IsĂšre, elle Ă©tait le signe que la mer MĂ©diterranĂ©e s’approchait. La cigale est, depuis environ 10 ans, prĂ©sente dans le dĂ©partement. Les spĂ©cialistes ne recensaient alors qu’une espĂšce mais aujourd’hui, on estime le nombre d’espĂšces de cigales Ă  neuf. Une Ă©volution qui n’est pas le fruit du hasard mais bien celui du rĂ©chauffement climatique. On vous dit tout sur la dĂ©rive faunique » qui bouleverse la biodiversitĂ© Ă  Grenoble." ... [Image] "Principale espĂšce de cigales prĂ©sente en IsĂšre, la cigale rouge, mesurant 45 mm, est reconnaissable de par son bruit continu pouvant atteindre les 90 dĂ©cibels." - NDÉ Image via Tibicina haematodes, la cigale rouge — WikipĂ©dia Juillet 2022 devient le second mois le plus sec jamais enregistrĂ© Le mois qui vient de s’écouler est au second rang des mois les plus secs tous mois confondus » en France depuis le dĂ©but des mesures, en 1958, selon MĂ©tĂ©o-France. C’est aussi le mois de juillet le plus sec jamais enregistrĂ©. ClairiĂšres La clairiĂšre est un centre oĂč l’on ne peut pas toujours pĂ©nĂ©trer ; de la lisiĂšre, on la regarde, et l’apparition de quelques traces d’animaux n’aide guĂšre Ă  franchir ce pas. C’est un autre royaume qu’une Ăąme habite et garde. Quelque oiseau nous prĂ©vient et nous invite Ă  aller jusqu’au point que marquera sa voix. Et
 PubliĂ© le 24 avril 2017 par SolidaritĂ©s Émergentes Maria Zambrano, extrait du livre, Les clairiĂšres du bois, publiĂ© en 1992 ForĂȘts Nous ne pouvons pas observer la descente aux enfers sans rien faire » – LibĂ©ration Plus que les incendies de l’étĂ©, spectaculaires, la rĂ©pĂ©tition des sĂ©cheresses ces derniĂšres annĂ©es entraĂźne le dĂ©pĂ©rissement des forĂȘts françaises, selon Erwin Ulrich, pilote de la mission adaptation au changement climatique de l’ONF. par Coralie Schaub publiĂ© le 22 aoĂ»t 2022 "... il est trop tĂŽt pour donner des chiffres, mais cela se comptera en milliers d’hectares de forĂȘts perdus, c’est quasiment sĂ»r. Les arbres, affaiblis par la sĂ©cheresse ou les chocs thermiques tels que les canicules, sont plus vulnĂ©rables Ă  d’autres stress et aux attaques de ravageurs, insectes ou champignons. Dans cette situation, il suffit d’un seul ravageur pour anĂ©antir une espĂšce en quelques mois ou annĂ©es. Entre 2018 et 2020, c’est surtout l’épicĂ©a qui a Ă©tĂ© touchĂ©, ravagĂ© par une Ă©pidĂ©mie de scolytes [un insecte, ndlr] favorisĂ©e par le rĂ©chauffement climatique." ... → ÉpidĂ©mie dans les forĂȘts d’épicĂ©as La situation ne peut que s’aggraver dans les annĂ©es qui viennent » - L’épidĂ©mie, dĂ»e au scolyte, qui ravage actuellement les Ă©picĂ©as de l’est de la France n’est qu’un dĂ©but, selon le chercheur en Ă©cologie forestiĂšre HervĂ© Jactel. Les forĂȘts doivent ĂȘtre repensĂ©es pour mieux rĂ©sister Ă  l’invasion des insectes, y compris exotiques. [Image] Dans la forĂȘt de Fontainebleau, le 8 juillet. Cyril Zannettacci/Vu pour LibĂ©ration Le lendemain de la photo, c’était la ruĂ©e » l’ instagrammabilitĂ© » des lieux touristiques, une aubaine et une malĂ©diction Les rĂ©seaux, et notamment Instagram, permettent d’avoir une visibilitĂ©, mais encouragent aussi le mimĂ©tisme. Quitte Ă  tomber, pour certains lieux rendus cĂ©lĂšbres par une photo spectaculaire, dans le surtourisme. Par Gilles RofNans-les-Pins Var et Valensole Alpes-de-Haute-Provence, envoyĂ© spĂ©cial et ClĂ©ment Guillou PubliĂ© le 19 aoĂ»t 2022 Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s [Image] Des touristes asiatiques se prennent en photo et en selfie dans un champ de lavande, sur le plateau de Valensole Alpes-de-Haute-Provence, en 2015. ZINTZMEYER / ALPACA / Fontenilles. Un insecte exotique bien embarrassant Un jardinier fontenillois dont les arbres sont "attaquĂ©s", ce n’est pas le seul, s’est renseignĂ© et tĂ©moigne "C’est la pĂ©riode de l’annĂ©e durant laquelle on peut le mieux les observer, de mi-juin Ă  fin aoĂ»t Restrictions d’eau. Jardin, puits, piscine
 Qu’est-il possible de faire ou de ne pas faire ? Alors qu’une quatriĂšme vague de chaleur touche la France, 93 dĂ©partements sont concernĂ©s par des restrictions d’eau. Et ce, Ă  diffĂ©rents niveaux. Terrains de sport, puits, jardin
 Qu’est-il est autorisĂ© ou non de faire ? Ouest-France » vous rĂ©pond. PubliĂ© le - NDÉ Carte des arrĂȘtĂ©s au 16/08/2022 arrĂȘtĂ©s publiĂ©s le 15/08/2022 minuit - Propluvia Ils frappent aussi bien le chien que son maĂźtre. Les aoĂ»tats, trĂšs abondants en plein Ă©tĂ©, causent de sĂ©vĂšres dĂ©mangeaisons. Ils peuvent aussi ĂȘtre vecteurs de maladies. Prudence. Par Carole Gamelin PubliĂ© le 14 AoĂ»t 22 Ă  1132 Mon actu "Comme leur nom l’indique, c’est leur moment ! Les aoĂ»tats pullulent en plein Ă©tĂ© et s’attaquent aussi bien aux ĂȘtres humains qu’aux animaux, notamment les chiens et les lapins. Neotrombicula autumnalis, de son appellation latine, est une larve d’un parasite qui appartient Ă  la famille des acariens. Synonyme de dĂ©mangeaisons parfois violentes, la piqĂ»re d’aoĂ»tat fait apparaĂźtre des boutons qu’il faut surveiller pour ne pas qu’ils s’infectent. Qui peut ĂȘtre piquĂ© ? L’aoĂ»tat est facilement reconnaissable Ă  sa couleur rouge. Mais comme il mesure moins d’un millimĂštre, il est difficile de le repĂ©rer Ă  l’Ɠil nu. Des poils ras recouvrent son corps. Il a la particularitĂ© de possĂ©der trois paires de pattes quand il est Ă  l’état de larve et quatre quand il se dĂ©veloppe. On le trouve principalement dans les herbes, du jardin mais aussi des champs ou des prairies. D’oĂč les piqĂ»res sur les animaux chats, chiens, lapins, certains rongeurs. Il aime aussi coloniser les chevaux ou encore les vaches. Et il n’hĂ©sitera pas Ă  s’attaquer Ă  vous si vous marchez pieds nus. C’est le sang chaud qui attire les aoĂ»tats mais ils ne sucent pas ce sang ils se nourrissent de fragments de peau. Il n’y a pas de contagion du chien vers l’homme. Comment soulager mon animal ? Si votre chien se lĂšche beaucoup la patte ou se gratte les oreilles, s’il va jusqu’à se mordre, il y a de grandes chances qu’il ait Ă©tĂ© piquĂ© par des aoĂ»tats. Une fois que vous avez Ă©liminĂ© la possibilitĂ© d’un Ă©pillet, il faut que vous examiniez de prĂšs sa patte et ses coussinets ou la zone qui le dĂ©mange. Le vĂ©tĂ©rinaire que nous avons interrogĂ© prĂ©conise de bien nettoyer la patte et les poils qui pourraient ĂȘtre ensanglantĂ©s. Puis d’appliquer un traitement qui va Ă  la fois Ă©liminer la prĂ©sence des larves, traiter l’inflammation et protĂ©ger contre les rĂ©cidives. [...] Comment reconnaĂźtre la piqĂ»re d’aoĂ»tat chez l’homme ? Comme chez le chien, ce sont les larves d’aoĂ»tats qui s’attaquent Ă  l’homme. Mais comment savoir que nos piqĂ»res viennent bien de cet acarien ? Pour cela, il faut regarder attentivement la zone piquĂ©e. Si sont apparus des boutons qui ressemblent Ă  des petites papules rougeĂątres bouton au centre d’une zone plus claire, ce sont les aoĂ»tats. Il faut savoir que les larves peuvent rester accrochĂ©es plus de 24h Ă  votre peau et que les dĂ©mangeaisons apparaissent quand elles se dĂ©crochent. DĂ©mangeaisons qui peuvent ĂȘtre assez violentes. Courage, il ne faut pas gratter ! Et n’hĂ©sitez pas Ă  consulter votre mĂ©decin si vous souffrez plus de trois jours ou que vous dĂ©veloppez une allergie. Pour vous soulager une pommade corticoĂŻde Vous avez Ă©tĂ© piquĂ©. Pour Ă©viter l’apparition de dĂ©mangeaisons aprĂšs l’éruption cutanĂ©e, il faut dĂ©sinfecter votre peau. Vous pouvez par exemple prendre un bain chaud avec un savon neutre ou un savon de Marseille, puis passer un antiseptique sur vos boutons. On va ensuite procĂ©der comme pour une piqĂ»re d’insecte », explique ce pharmacien de Rennes. On applique une pommade qui contient de la cortisone sur les boutons. Cela va calmer l’inflammation et l’envie de se gratter. Si vraiment la tentation de s’arracher la peau est trop forte, on peut aussi complĂ©ter avec un comprimĂ© d’antihistaminique ». Certaines de ces solutions sont disponibles en pharmacie, sans ordonnance. Et pour Ă©viter d’ĂȘtre piquĂ©, une recommandation ne vous allongez pas directement dans l’herbe si vous n’ĂȘtes pas habillĂ© de la tĂȘte aux pieds ! Pensez drap ou couverture pour vous isoler du sol." Cultiver sans labourer l'agriculture de conservation des sols, une solution pour faire des Ă©conomies de carburant et se passer d’engrais azotĂ©s En Ă©liminant le labour, l'agriculture de conservation des sols pourrait ĂȘtre une solution face Ă  la hausse du prix de l'Ă©nergie et aux enjeux environnementaux. Dans la Somme, un agriculteur s'est lancĂ© il y a cin Des abeilles en manque de fleurs Les fleurs sont sĂšches, il n’y a plus de nectars, confie Dominique JaunĂątre, apiculteur Ă  Dhuizon. L’épisode de sĂ©cheresse qui touche actuellement le Loir-et-Cher contraint les abeilles Ă  aller chercher leur pollen toujours plus loin. PubliĂ© le 10/08/2022 "Pour JĂ©rĂŽme Daubignard, apiculteur et destructeur de nuisibles, le constat est le mĂȘme On a fait une bonne rĂ©colte en juillet mais lĂ  tout est sec, il n’y aura rien », prĂ©cise-t-il. Et tandis que les tournesols, abattus de chaleur, ont baissĂ© leurs tĂȘtes, les abeilles tentent, elles, de se rafraĂźchir. On leur met de l’eau fraĂźche pour qu’elles s’abreuvent mais elles s’épuisent pour refroidir la ruche en battant des ailes », dĂ©taille Dominique JaunĂątre. Quant Ă  la reine, par des temps caniculaires, elle arrĂȘte de pondre », prĂ©cise l’apiculteur de Dhuizon." ... - Image Pourquoi les pĂ©riodes de sĂ©cheresse affectent fortement les abeilles ? - SĂ©cheresses et abeilles quelles sont les consĂ©quences ? Et si on laissait des forĂȘts se gĂ©rer toutes seules ? Cela s’appelle des ilots de sĂ©nescence », des bouts de forĂȘts laissĂ©s en libre Ă©volution pour le bien de la biodiversitĂ© et de l'homme. Disruptif ‱ 4 aoĂ»t 2022 ‱ Xavier Alix Une proportion significative des arbres est en train de mourir », alerte le microbiologiste Francis Martin Laurent Tillon, responsable biodiversitĂ© de l’Office National des ForĂȘts, et Francis Martin, microbiologiste spĂ©cialiste de la forĂȘt, sont les invitĂ©s de Christelle RebiĂšre Ă  8h20 pour Ă©voquer l'avenir de nos forĂȘts, aprĂšs la multiplication des incendies cet Ă©tĂ©. France InterPodcasts L'invitĂ© de 8h20 le grand entretien, ... Les arbres n'ont plus assez d'eau La France comte presque 17 millions d'hectares de forĂȘts, soit un tiers de son territoire, et la situation est compliquĂ©e par le rĂ©chauffement climatique et les incendies de cette annĂ©e. Les arbres transpirent "Un chĂȘne adulte va pomper dans le sol jusqu'Ă  1000 litres d'eau par jour, les arbres ont donc besoin d'avoir une quantitĂ© d'eau dans le sol extrĂȘmement importante" , explique le microbiologiste et spĂ©cialiste de la forĂȘt Francis Martin. "C'est dans cette eau que l'arbre va puiser ses Ă©lĂ©ments nutritifs. Partout oĂč on se promĂšne, on constate des dĂ©pĂ©rissements extrĂȘmement importants, et une proportion significative des arbres et en train de mourir. Ils souffrent Ă©normĂ©ment." Est-ce que l'Ă©quilibre de nos forĂȘts est rompu ? "En tout cas il est dĂ©licat Ă  trouver. Ca va dĂ©pendre des Ă©cosystĂšmes forestiers" , rĂ©pond Laurent Tillon, responsable biodiversitĂ© de l’Office National des ForĂȘts. PrivĂ©s d'eau en assez grande quantitĂ©, le systĂšme immunitaire des arbres est affaibli, ce qui favorise l'arrivĂ©e de parasites "Ils n'ont plus la capacitĂ© de se dĂ©fendre face aux insectes", ajoute-t-il." ... Les jardins, nouveaux lieux des utopies politiques "Dans le monde entier, citoyens, chercheurs et politiques plantent les graines de la rĂ©volution, assure l'hebdomadaire allemand “Die Zeit”. À coups de sĂ©cateur et de grelinette, ils redĂ©couvrent les jardins pour ce qu'ils sont des espaces de renouveau et d'innovation sociale." Cet article a Ă©tĂ© publiĂ© dans sa version originale le 12/02/2022. Connaissez-vous l'Ă©pilobe ? Cette plante qui pousse chez nous rĂ©siste Ă  la sĂ©cheresse, est mellifĂšre et... comestible La mĂ©tĂ©o actuelle modifie les paysages de certaines rĂ©gions. C'est notamment le cas prĂšs de la Baraque de Fraiture oĂč les Ă©pilobes se rĂ©pandent. Libournais le pissenlit, trĂ©sor insoupçonnĂ© de nos jardins Tout au long de l’étĂ©, Sud-Ouest » met Ă  l’honneur les herbes folles des jardins en partenariat avec Bruno Wisniewski, fondateur d’ADN confĂ©rence, association de dĂ©couverte de la flore du Libournais Par Bruno WisniewskiPubliĂ© le 31/07/2022 "VĂ©ritables rayons de soleil du printemps, les jolies fleurs du pissenlit sont encore trop souvent chassĂ©es par les jardiniers soucieux d’avoir une pelouse immaculĂ©e. La tonte rase, loin de l’éliminer, ne fait que renforcer sa prĂ©sence. Et la lutte a-t-elle encore un sens quand on sait qu’il est capable de produire des graines toute l’annĂ©e, sans pollinisation ? Une fois qu’il s’est invitĂ© dans votre jardin, il ne reste plus qu’à faire connaissance et lui reconnaĂźtre quelques pissenlit est une star de la cuisine sauvage salade, omelette de boutons floraux, gelĂ©e de fleurs, sirop
 avec toujours cette lĂ©gĂšre amertume qui le caractĂ©rise. Quant Ă  ses propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales, elles sont inscrites dans son nom le pisse-en-lit. Activateur de la diurĂšse Ă©limination d’urine, il fait partie des plantes dĂ©tox » qui facilitent l’élimination des fleur est aussi une ressource prĂ©cieuse pour la biodiversitĂ©. À l’heure oĂč les insectes n’ont jamais Ă©tĂ© aussi menacĂ©s, ses capitules jaunes d’or sont un atout essentiel pour leur survie. Avant de le consommer par la racine, pourquoi ne pas contempler la diversitĂ© qu’il nourrit ; diversitĂ© qui, en retour, nous rend des services insoupçonnĂ©s ?" [Image] Les vertus mĂ©dicinales du pissenlit sont inscrites dans son nom pisse-en-lit CrĂ©dit photo Émilie Drouinaud Navigation des articles Jean-Claude Pierre n’est pas un people ». Il cultive la simplicitĂ©. Depuis 40 ans, il enchaĂźne les confĂ©rences en Bretagne sur le dĂ©veloppement durable. AprĂšs plus de interventions, quatre livres et de multiples voyages, l’infatigable militant associatif hausse le ton GaĂŻa, la terre, est en colĂšre. Lui aussi. Petit, son vert paradis des amours enfantines, c’était le LanguidouĂ©, une riviĂšre affluente du Leff 22. Le travail Ă  la ferme l’étĂ©, la proximitĂ© des animaux, lui font dire encore aujourd’hui J’ai de la terre Ă  mes sabots ». Tout cela lui rappelle aussi combien nous sommes en rupture avec le monde animal. En 1969, alors qu’il se promĂšne avec sa fille, il voit des saumons agoniser dans une riviĂšre polluĂ©e par une papeterie. Cette dĂ©couverte marque le dĂ©but de son engagement. Il venait de lire Quelle terre laisserons-nous Ă  nos enfants ? », de Barry Commoner. Sa force, il la tire aussi de son amitiĂ© avec Jacques de BollardiĂšre, ce gĂ©nĂ©ral breton qui s’est Ă©levĂ© contre la torture en AlgĂ©rie. Son combat Ă  lui sera de s’opposer au conformisme, en l’occurrence au culte du veau d’or », c’est-Ă -dire le PIB, le profit
 La plus grave des pollutions, c’est l’indiffĂ©rence et la rĂ©signation », assĂšne-t-il. Porteur d’espĂ©rance Avec d’autres militants, il crĂ©e, en 1969, une association de dĂ©fense des saumons, qui deviendra Eau et riviĂšres, puis Nature et culture, le rĂ©seau CohĂ©rence et enfin l’Institut de Silfiac. Mais celui qui a siĂ©gĂ© au Conseil Ă©conomique et social de Bretagne pendant dix ans accompagne aussi les acteurs qui cherchent Ă  se rendre compte par eux-mĂȘmes des rĂ©alitĂ©s du terrain. Agriculteurs, politiques, techniciens, chefs d’entreprise participent Ă  ses voyages d’études en Allemagne, Autriche, Suisse, Angleterre et dans d’autres rĂ©gions de France. Relocaliser l’économie, diviser par quatre les consommations Ă©nergĂ©tiques, cultiver en prĂ©servant la qualitĂ© de l’eau et des sols autant d’exemples et d’alternatives Ă  proposer. On n’a pas le droit d’exacerber les peurs si l’on n’est pas porteur d’espĂ©rance ». CoopĂ©rer Aujourd’hui, la question qui rĂ©sume pour lui toutes les autres, c’est la solidaritĂ©. Entre les hommes, dans l’espace et le temps et avec l’ensemble du vivant. Dans un monde oĂč tout se voit et tout se sait, l’humiliation et la frustration ne peuvent dĂ©boucher que sur la violence. La paix sociale implique un partage plus Ă©quitable des ressources ». Mais il prĂ©vient Si tout pousse Ă  la compĂ©tition dĂšs l’enfance, qui va enseigner la coopĂ©ration ? Or, coopĂ©ration, synergie et mutualisation sont les vrais enseignements de la nature et de ses multiples Ă©cosystĂšmes ». L’homme responsable AprĂšs 40 ans de lutte, le militant, adepte farouche de la non-violence, concĂšde Je suis scandalisĂ© par l’indiffĂ©rence de nos concitoyens face Ă  la dĂ©gradation de la planĂšte. Alors que tous les clignotants sont au rouge et que la communautĂ© scientifique est formelle pour Ă©tablir une relation entre l’activitĂ© humaine et cette dĂ©gradation. Nous sommes entrĂ©s dans l’ùre de l’anthropocĂšne ». L’homme est devenu une force gĂ©ophysique en partie responsable du devenir de la planĂšte. Le cocktail entre rĂ©chauffement climatique, Ă©rosion de la biodiversitĂ© et aggravation des inĂ©galitĂ©s est, selon lui, explosif. Il faut agir sur ces trois flĂ©aux en mĂȘme temps ». Jean-Claude Pierre, loin d’ĂȘtre dĂ©sabusĂ©, compte modestement les victoires contre le nuclĂ©aire, des projets de barrages ou des installations de piscicultures gĂ©antes. Oui, le regard de l’opinion a changĂ© ». Partout oĂč il va prĂ©senter la ville du futur », son dernier montage qui rassemble les exemples les plus parlants d’urbanisation rĂ©ussie, les gens ont la pĂȘche », rayonne-t-il. Lui aussi. 1937. Naissance, en fĂ©vrier, le mois des sources et du signe du poisson » sic !. 1969. Cofondateur de l’Association pour la protection du saumon et de la truite en Bretagne et en Basse-Normandie 500 membres en 1977. 1970. DĂ©but des chantiers bĂ©nĂ©voles de nettoyages des riviĂšres. 1983. Cofondateur d’Eau et RiviĂšres. 1994. Élu breton de l’annĂ©e par Le TĂ©lĂ©gramme. 1997. Cofondateur du rĂ©seau CohĂ©rence qui regroupe une centaine d’organisations en Bretagne. 2008. Cofondateur de l’Institut de Silfiac. Carole Le BĂ©chec Le TĂ©lĂ©gramme Collectif d’associations paysannes et Ă©cologistes Lettre ouverte Ă  Monsieur StĂ©phane Le Foll, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la ForĂȘt pour que les annonces sur l’agro-Ă©cologie ne restent pas lettre morte. Monsieur le ministre, Face aux inquiĂ©tudes de la sociĂ©tĂ© française pour la qualitĂ© de son alimentation et ses attentes dans les domaines de l’agriculture, de la santĂ© et de l’environnement, le gouvernement français lançait il y a un an un projet de transformation de l’agriculture le projet agro-Ă©cologique pour la France ». Votre ministĂšre en a donnĂ© une dĂ©finition suffisamment large pour ne pas heurter certains intĂ©rĂȘts et pour mobiliser des soutiens divers parmi les agriculteurs et les acteurs de la recherche agronomique et du dĂ©veloppement agricole. MĂȘme sĂ©duisant, ce projet peine encore Ă  susciter l’adhĂ©sion de la sociĂ©tĂ© civile. Ce projet agro-Ă©cologique comporte de multiples facettes et a pour ambition de concilier performances Ă©conomique, environnementale et sociale. Pour ce faire, deux leviers sont identifiĂ©s la politique agricole commune rĂ©formĂ©e et la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forĂȘt. DerriĂšre les mots, chacun y trouverait son compte mais selon nous, la cohĂ©rence n’y est pas, et certains objectifs agro-Ă©cologiques semblent se soumettre Ă  l’obsession de compĂ©titivitĂ© des filiĂšres agricoles. Pour mettre en Ɠuvre cette triple performance, entendons-nous sur leur signification. Pour nos organisations, la performance Ă©conomique n’est ni la taille, ni les volumes produits, ni l’importance du capital financier, ni le volume d’aides perçues, mais bien la capacitĂ© Ă  crĂ©er de la valeur ajoutĂ©e. Selon nous, la performance sociale doit faire vivre des paysans nombreux une agriculture ne peut ĂȘtre Ă©conomiquement performante si elle repose sur de moins en moins de paysans. Or l’aspect social reste en jachĂšre des petits Ă©leveurs risquent d’ĂȘtre exclus de certaines aides de la PAC, les aides du 2nd pilier de la PAC sont flĂ©chĂ©s sur la modernisation des bĂątiments d’élevage et les soutiens Ă  l’agrandissement, alors que la promotion de l’installation est encore insuffisante. Sur le plan environnemental, le projet chercherait Ă  prolonger certains acquis du Grenelle de l’environnement, en amalgamant la rĂ©duction de la consommation des pesticides et des antibiotiques, le doublement des surfaces en agriculture biologique et du nombre d’apiculteurs. La monoculture de maĂŻs serait compatible avec le verdissement ! Mais le manque de cohĂ©rence est lĂ  nĂ©gociant les derniers ajustements techniques de la PAC Ă  Bruxelles, votre ministĂšre prĂ©pare une certification environnementale prĂ©voyant que la monoculture de maĂŻs serait compatible avec le verdissement et que des cultures utilisant pesticides et engrais minĂ©raux rentreraient dans les surfaces d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique. De telles mĂ©thodes n’ont clairement rien d’agro-Ă©cologique. Ni la PAC, ni la Loi d’avenir ne mettront en place de mesures permettant une rĂ©elle diminution de l’utilisation des pesticides. En revanche, le relĂšvement des seuils pour les installations classĂ©es augmentera celle des antibiotiques, dont la consommation est proportionnelle au nombre d’animaux sur un mĂȘme site ! Par ailleurs, votre ministĂšre ne garantit pas la pĂ©rennitĂ© de l’aide au maintien de l’agriculture biologique. Comment les surfaces en agriculture biologique pourraient doubler en France sans soutien adĂ©quat et durable ? Le dĂ©veloppement de la mĂ©thanisation ne vise pas Ă  orienter ces systĂšmes vers l’agro-Ă©cologie. Le but annoncĂ© serait de dĂ©charger les excĂ©dents azotĂ©s de l’élevage industriel vers des zones de cultures tout aussi intensives, illusion techniciste. Ces usines Ă  gaz entreront le plus souvent en concurrence avec la production alimentaire, appauvriront les sols en carbone, les fragilisant, et gĂ©nĂ©reront de nouvelles pollutions par l’ammoniac ou le dioxyde d’azote. DĂšs lors, oĂč est l’agro-Ă©cologie mise en avant – et que nous soutenons – dans l’article premier de la Loi d’avenir, comme privilĂ©giant l’autonomie des exploitations agricoles et l’amĂ©lioration de leur compĂ©titivitĂ©, en diminuant la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytopharmaceutiques et de mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires, en particulier les antibiotiques » ? Si nous partageons l’objectif visant Ă  “produire autrement en agriculture”, nous insistons sur l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© d’évaluer autrement la performance Ă©conomique, sociale et environnementale. Les critĂšres d’évaluation standards basĂ©s sur la seule productivitĂ© Ă  l’hectare ou sur les volumes sont obsolĂštes, puisqu’ils ne prennent en compte ni la disparition des emplois agricoles, ni les subventions injectĂ©es, ni la dĂ©gradation des ressources naturelles, ni les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. A propos de l’agriculture biologique que vous avez intĂ©grĂ©e Ă  l’ambition agro-Ă©cologique, vous affirmez qu’elle serait moins productive. Ce n’est pas le cas dans des agro-systĂšmes cohĂ©rents rotation longue, prĂ©sence de matiĂšres organiques, etc.. Le solde productif export moins intrants Ă  l’hectare en tonne Ă©quivalent pĂ©trole par exemple est souvent supĂ©rieur Ă  celui de l’agriculture conventionnelle. Une ambition agro-exportatrice basĂ©e sur l’augmentation des volumes ne peut lĂ©gitimer le productivisme Ă  tout crin. De plus, les exportations agricoles et agroalimentaires françaises dĂ©pendent fortement des intrants importĂ©s aliments du bĂ©tail, fertilisants, pesticides
 et des subventions directes et indirectes de la PAC. Enfin en matiĂšre de politique commerciale, nous attirons votre attention sur une autre incohĂ©rence. Le gouvernement a refusĂ©, avec raison, d’autoriser un maĂŻs gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© tolĂ©rant aux herbicides. Au mĂȘme moment, son ministre de l’Economie, Pierre Moscovici plaidait en faveur d’une accĂ©lĂ©ration des nĂ©gociations sur l’accord de libre-Ă©change et d’investissement entre l’Europe et les États-Unis. Pour ces derniers, les objectifs en matiĂšre agricole sont clairs et destructeurs pour l’agriculture ouvrir davantage le marchĂ© europĂ©en y compris pour les cultures OGM, la viande aux hormones ou issue d’animaux clonĂ©s, affaiblir les rĂ©glementations existantes en matiĂšre de pesticides notamment en donnant le droit aux multinationales d’attaquer les gouvernements qui adopteraient des lois contraires Ă  leurs intĂ©rĂȘts. Selon nous, cette orientation libĂ©rale va donc Ă  l’encontre des faibles acquis de la PAC rĂ©formĂ©e, du projet agro-Ă©cologique français et de la Loi d’avenir. Elle enterre tout espoir de projet politique europĂ©en au prĂ©texte d’un bĂ©nĂ©fice global mal Ă©valuĂ© et non discutĂ©. Les enjeux sont de taille si le gouvernement français veut dĂ©fendre son projet agro-Ă©cologique, il doit d’abord viser l’ambition et la cohĂ©rence, et le mettre Ă  jour Ă  l’aune des incohĂ©rences que nous avons soulignĂ©es. C’est dans ces conditions que les organisations que nous reprĂ©sentons y contribueront activement. Veuillez recevoir monsieur le ministre, l’expression de notre sincĂšre considĂ©ration. RenĂ© BECKER, PrĂ©sident de Terre de Liens Allain BOUGRAIN DUBOURG, PrĂ©sident de la LPO Jean-Marc BUREAU, PrĂ©sident de la FNCIVAM BenoĂźt DROUIN, PrĂ©sident du RĂ©seau Agriculture Durable Nicolas HULOT, PrĂ©sident de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme StĂ©phen KERCKOVE, DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral d’Agir Pour l’Environnement Jacques MARET, administrateur de E3D StĂ©phanie PAGEOT, PrĂ©sidente de la FNAB Pierre PERBOS, PrĂ©sident du RĂ©seau Action Climat Laurent PINATEL, Porte-parole de la ConfĂ©dĂ©ration Paysanne Xavier POUX, Administrateur du Forum EuropĂ©en pour la protection de la nature et le pastoralisme Joseph RACAPE, Administrateur de Dossiers et DĂ©bats pour un DĂ©veloppement Durable 4D François VEILLERETTE, Porte-parole de GĂ©nĂ©rations Futures Avec ce dispositif technocratique arbitraire et tĂ©nĂ©breux, nos enfants vont Ă  nouveau devoir se lever et commencer l’école de nuit comme en hiver. Suite Ă  l’absence de la lumiĂšre du jour, leur horloge centrale n’est pas en phase. L’impact nĂ©gatif d’une telle amplitude horaire sur la rĂ©ussite scolaire de nos enfants est bien rĂ©el. La MĂ©ridienne a de nouveau Ă©crit au ministre de la SantĂ© dans ce sens, lui suggĂ©rant d’impulser une dynamique sur le rĂ©gime horaire actuel auprĂšs des ministres concernĂ©s Économie, Éducation, IntĂ©rieur, Travail, Famille, Environnement
 pour mettre un terme Ă  cette “aberration chronobiologique”. C’est ce que demandent des dizaines de milliers de personnes selon les derniers sondages d’opinion et les signataires de pĂ©titions citoyennes mises en Ɠuvre successivement de 2009 Ă  2012. C’est aussi pourquoi l’Espagne envisage de revenir Ă  l’heure de son fuseau horaire origine. Le rapport approuvĂ© par le parlement espagnol, avec l’appui du Ministre de l’Économie, Luis de Guindos, dĂ©montre, entre autres mĂ©faits*, qu’une heure trop avancĂ©e nuit au sommeil des Espagnols horloge centrale et Ă  leur Ă©conomie. Il prĂ©cise que reculer les aiguilles n’a aucun coĂ»t et prĂ©sente de nombreux bĂ©nĂ©fices les mĂȘmes que ceux mis en avant par La MĂ©ridienne. Il faut, sans plus tarder, revenir Ă  l’heure de notre fuseau horaire pour dormir mieux afin de vivre mieux et de travailler mieux, dans la vie publique et privĂ©e, dans l’entreprise, Ă  l’hĂŽpital, Ă  l’école, dans la famille
 Si l’on veut que les autres rĂ©formes aboutissent, c’est la premiĂšre rĂ©forme Ă  faire ! LA MÉRIDIENNE * Moins de qualitĂ© de vie et de temps passĂ© en famille, impact nĂ©gatif sur la productivitĂ©, stress burn out, absentĂ©isme, dĂ©penses d’énergie, accidents du travail, courbe du chĂŽmage, Ă©chec scolaire, etc, etc
 sans parler des graves atteintes Ă  l’environnement pollution de l’air. Beaucoup d’argent, dont les familles ont grand besoin, est gaspillĂ©. On nous fait croire que la prĂ©occupation de la sĂ©curitĂ© NuclĂ©aire est prise en compte en France
 et pourtant, si vous voulez avoir une idĂ©e de la pollution radioactive Ă©ventuelle, en un point du territoire, Ă  un moment donnĂ©, voici les moyens dont vous disposez selon que vous habitez Berne, Munich ou Angers
 Pour la Suisse, une carte globale du territoire qui donne la valeur moyenne quotidienne des dĂ©bits de dose ambiants en nanosieverts Ă  l’heure
pour un ensemble de 66 lieux rĂ©partis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la rĂ©solution Ă  la journĂ©e permet de suivre une Ă©ventuelle pollution liĂ©e Ă  un accident en Suisse ou dans un pays voisin
 En quatre langues s’il vous plaĂźt
On peut consulter pour chaque point suivi le chronogramme des mesures pour visualiser d’éventuelles variations plus rapides que sur un jour
 Lien Pour l’Allemagne, une carte globale du territoire lĂ  encore, qui donne la valeur moyenne quotidienne des dĂ©bits de dose ambiants en microsieverts Ă  l’heure
 pour un ensemble de 1 800 lieux rĂ©partis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la rĂ©solution Ă  la journĂ©e etc.. On peut lĂ  aussi suivre les variations Ă  l’heure en cliquant sur un point quelconque 
 on obtient le graphe des valeurs moyennes horaires en ”Sv/h
 pour le point considĂ©ré  Lien LĂ  encore en deux langues, allemand et anglais
 Pour la France
 tapez dans google “mesures de radioactivitĂ©â€, vous trouverez le site et tomberez sur ActualitĂ©s. 26 AoĂ»t 2013 sic!!! c’est dire la fraĂźcheur des infos sur ce site
 Vous cliquez sur “La carte des mesures” et tombez sur une carte de France, avec des petits signes, et en bas Ă  droite “carte des 1 231 689 mesures” ! Fichtre ! Mais pas moyen d’avoir d’un coup d’oeil rapide une idĂ©e de la pollution radioactive actuelle sur les X points reprĂ©sentĂ©s
 Il faut aller chercher l’information pour un point dĂ©terminĂ©, pas de vision globale pratique
 Ce serait trop simple !!! Je sĂ©lectionne donc CNPE Centrale NuclĂ©aire de Production d’ElectricitĂ© de St Laurent des Eaux, aprĂšs avoir rĂ©glĂ© le zoom adĂ©quat pas Ă©vident, je tombe sur cette page Cliquant sur un point bleu proche de ladite centrale, je tombe sur cette page, relative Ă  des mesures sur l’eau, alpha global en Becquerel par litre, cours d’eau non identifiĂ©, 6 mesures datent de 2009 et une de 2010, depuis plus rien !!! Les chiffres sont trĂšs petits, ou Ă©videmment avec un tel choix d’unitĂ© !!! Ça c’est de la surveillance efficace !!! revenu Ă  la carte, Ă©chelle adĂ©quate, je clique sur le symbole reprĂ©sentant le CNPE de St Laurent des Eaux, je tombe sur la page suivante qui est relative enfin Ă  quelque chose de semblable Ă  ce que font nos voisins, Ă  savoir le dĂ©bit de dose ambiant en micro sievert par heure, mais lĂ  pas de carte globale, il s’agit de mesures “valables” pour St Laurent des eaux. Allons voir de plus prĂšs ces mesures
 Sont annoncĂ©s deux producteurs et 2533 mesures
 Nous sommes en Mars, nous ne disposons au mieux sur la page 1/64 que des mesures faites en FĂ©vrier 2014, les autres pages Ă©tant les rĂ©sultats antĂ©rieurs, remontant jusqu’en 2009
 Je pense immĂ©diatement Ă  Fukushima et au 11 Mars 2011, que va dĂ©tecter le systĂšme de mesure de l’ASN Ă  ces dates??? Facile RIEN. Conclusion Rideau
 Dormez tranquilles braves gens, EDF & AREVA veillent sur leurs profits
 Bernard P AFRIQUE du SUD – OGM Monsanto Ă  nouveau condamnĂ© pour publicitĂ© non fondĂ©e » Les paysans indiens se mettent en rĂ©seau pour lutter contre l’appropriation de la biodiversitĂ© cultivĂ©e et les OGM RĂ©emploi c’est bon pour la planĂšte, c’est bon pour le business ! L’initiative citoyenne pour le droit Ă  l’eau acceptĂ©e par la Commission europĂ©enne NuclĂ©aire la prolongation des centrales n’est pas acquise, insiste l’ASN Ces bonnes nouvelles sont dans la revue de presse d’hier Elles doivent nous inciter Ă  continuer Ă  nous mobiliser mĂȘme quand le doute nous assaille. NuclĂ©aire Ă©nergie d’avenir ? Votre mobilisation a permis de faire passer de 73% de Oui Ă  64% de Non BRAVO la Bourgogne est la cinquiĂšme collectivitĂ© française Ă  rĂ©pondre – ou Ă  devancer – l’appel DĂ©clarons nos communes hors Tafta », publiĂ© le 14 mars par le collectif unitaire national contre le traitĂ©. Au nom du libre-Ă©change, les poulets de Bresse vont-ils cĂ©der la place aux volailles amĂ©ricaines lavĂ©es Ă  la Javel? Merci de contribuer Ă  faire pression sur vos collectivitĂ©s car beaucoup de nos combats communs dĂ©pendent de notre capacitĂ© Ă  faire capoter ce projet d’accord transatlantique. 1 Abandon du projet d’abattoir de Gueret Le projet d’abattoir sans Ă©tourdissement de GuĂ©ret est abandonnĂ© ! IMPORTANT ! La manifestation du 29 mars prochain, Ă  GuĂ©ret, est maintenue ! Voir le texte complet du communiquĂ© du NARG en archives 2 Sentier de Beg Meil ouverture aprĂšs l’étĂ© 3 Bilan d’étape de la mobilisation “Stop Ă  l’étouffement des paysans” OĂč en sommes-nous ? La nouvelle annĂ©e s’est ouverte sur les premiers rĂ©sultats de notre action. Avec la premiĂšre lecture de la Loi d’Avenir Agricole LAAF en janvier puis l’adoption dĂ©finitive de la loi contrefaçons le 26 fĂ©vrier, nous avons gagnĂ© une reconnaissance partielle de l’exception agricole et alimentaire gĂ©nĂ©rale » que nous rĂ©clamons, notre mobilisation doit continuer jusqu’à sa reconnaissance totale ! La dĂ©sobĂ©issance des paysans, contre un cadre lĂ©gal illĂ©gitime, est lĂ©gitime A de trĂšs rares exceptions prĂšs les variĂ©tĂ©s reproductibles inscrites au catalogue qui conditionne l’autorisation de commercialiser des semences sont protĂ©gĂ©es par un Certificat d’Obtention VĂ©gĂ©tale COV. Les brevets sur leurs caractĂšres et ceux des animaux se multiplient. Les prĂ©parations naturelles produites Ă  la ferme PNPP, levains, levures, ferments
 peuvent Ă©galement ĂȘtre soumises Ă  des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelles Ă  travers le dĂ©veloppement de brevets sur les micro-organismes ou les substances chimiques. Celles qui sont qualifiĂ©es de produit phytopharmaceutiques » sont de fait interdites d’utilisation et de commercialisation dĂšs qu’elles ne sont pas protĂ©gĂ©es par un brevet. En renforçant, les moyens pour lutter de maniĂšre indiffĂ©renciĂ©e contre la contrefaçon de tous types de droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle, le projet de base de la loi contrefaçon de novembre 2013 Ă©tait une menace importante pour les paysans qui produisent leurs semences, leurs animaux reproducteurs et leurs prĂ©parations naturelles. Vous avez soutenu la mobilisation du Collectif Semons la BiodiversitĂ© et de ses partenaires sur ces enjeux qui concernent deux textes juridiques l’un, la loi pour l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la ForĂȘt LAAF est encore Ă©tudiĂ©e par les parlementaires, alors que le second, la loi contre les contrefaçons, a Ă©tĂ© adoptĂ© dĂ©finitivement le 26-02. Des avancĂ©es sont effectives grĂące Ă  votre soutien mais la mobilisation reste d’actualitĂ©. Pour cela signez la cyber action actualisĂ©e LE BILANVers un dĂ©tricotage de lois beaucoup trop favorables aux obtenteurs 
 Lors de la premiĂšre lecture de la LAAF dĂ©but janvier , cinq nouveaux articles ont Ă©tĂ© introduits les paysans pourront Ă©changer leurs semences de variĂ©tĂ©s non protĂ©gĂ©es par un COV, ce qui facilitera les sĂ©lections et la conservation de semences paysannes libres de droit de propriĂ©tĂ© », les paysans qui produisent leurs semences de ferme1 ne seront plus obligĂ©s de s’enregistrer, les accords interprofessionnels destinĂ©s Ă  prĂ©lever les royalties sur les semences de ferme devront ĂȘtre approuvĂ©s par des organisations d’agriculteurs ayant recueilli plus de 70 % des voix aux Ă©lections professionnelles, la suppression de la protection du brevet en cas de prĂ©sence fortuite d’une information gĂ©nĂ©tique brevetĂ©e dans des plantes les paysans dont les cultures seraient contaminĂ©es par des caractĂšres gĂ©nĂ©tiques brevetĂ©s pourront vendre librement leur rĂ©colte, les Ă©leveurs garderons la libertĂ© d’acheter des reproducteurs ailleurs que dans des Ă©levages certifiĂ©s. Le SĂ©nat doit encore confirmer ces avancĂ©es, restons mobilisĂ©s pour qu’il ne fasse pas marche arriĂšre ! Restait la contrefaçon il est Ă©vident qu’avec une telle menace, aucun transformateur n’achĂšterait une rĂ©colte sans la garantie qu’elle est issue de semences certifiĂ©es ou de semences de ferme ayant acquittĂ© les royalties exigĂ©es. Le 21 janvier 2014, en point d’orgue de la vaste campagne de sensibilisation organisĂ©e par le Collectif Semons la BiodiversitĂ©, la ConfĂ©dĂ©ration paysanne s’installait dans les locaux parisiens de l’interprofession semenciĂšre GNIS pour obtenir une exception agricole » Ă  l’application de la loi sur la contrefaçon. Quelques heures aprĂšs, le Ministre de l’agriculture promettait de lui donner satisfaction. Le 4 fĂ©vrier, les dĂ©putĂ©s votaient deux amendements, le premier dĂ©clarant que l’utilisation des semences de ferme des 21 espĂšces dĂ©rogatoires ne constitue pas une contrefaçon », le deuxiĂšme que la loi sur la lutte contre la contrefaçon n’est pas applicable aux semences de ferme de toutes les espĂšces ». Cela a Ă©tĂ© confirmĂ© par le vote dĂ©finitif de la loi contrefaçon le 26 fĂ©vrier. 
 pour une premiĂšre victoire politique Ă  transformer ! D’un point de vue technique, il s’agit de nouveaux clous enfoncĂ©s dans l’application des droits des obtenteurs Les semences de ferme des 21 espĂšces dĂ©rogatoires ne sont plus des contrefaçons. Certes la loi oblige encore le paysan Ă  payer des royalties, mais les obtenteurs ont perdu tous les moyens juridiques de lutte contre les contrefaçons qui leur auraient permis de les rĂ©cupĂ©rer. La promesse d’accords interprofessionnels ou de dĂ©crets en Conseil d’État qu’on attend depuis plus de deux ans nous dira s’ils en trouveront d’autres. Ça ne fait aprĂšs tout que 43 ans qu’ils les cherchent
 Pour les autres espĂšces, les semences de ferme restent des contrefaçons interdites, mais lĂ  encore les obtenteurs ont perdu un puissant levier juridique ils ne pourront pas faire pression sur les acheteurs des rĂ©coltes en les menaçant de saisie et de destruction des rĂ©coltes qu’ils ont achetĂ©es. Et les seuls moyens qui n’ont pas Ă©tĂ© abrogĂ©s car issus de lois prĂ©cĂ©dentes huissiers, saisies de document administratifs chez les paysans
 ont dĂ©jĂ  fait la preuve de leur inefficacitĂ©. Avec cette loi contrefaçon, les paysans ont renforcĂ© leurs moyens de continuer Ă  dĂ©sobĂ©ir aux lois sur les COV et les brevets sur le vivant beaucoup trop favorables aux multinationales des semences. C’est le meilleur moyen de pouvoir continuer Ă  lutter pour les abroger article aprĂšs article. Les membres du collectif Semons la BiodiversitĂ© s’y emploieront dĂšs les prochaines discussions françaises sur la loi sur l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la ForĂȘt LAAF et les prochaines discussions europĂ©ennes sur le COV, le brevet, la commercialisation des semences, la santĂ© des vĂ©gĂ©taux et le contrĂŽle de la chaĂźne alimentaire. 1 reproduction des semences produites par l’industrie semenciĂšre Dans CĂŽtĂ© Quimper Alain Uguen votera pluriel Alain Uguen votera pluriel Son idĂ©e d’organiser une primaire entre les forces de gauche n’a pas eu d’écho. Quinze jours avant le 1er tour des Ă©lections municipales, le QuimpĂ©rois Alain Uguen lance l’initiative du vote pluriel. L’idĂ©e est de mettre deux bulletins dans la mĂȘme enveloppe. Ce qui permet aux Ă©lecteurs d’indiquer les listes qu’ils souhaitent voir gĂ©rer la ville, explique le militant Ă©cologiste, non encartĂ©. Le vote pluriel est aussi un moyen de lutter contre l’abstention. » Lui, c’est certain, se fera plaisir. Il espĂšre tout de mĂȘme faire le meilleur score possible pour inviter les listes concernĂ©es Ă  regarder de prĂšs le dĂ©pouillement. Pour l’heure, il va diffuser son idĂ©e sur internet et mĂȘme coller des affiches sur les panneaux Ă©lectoraux en place depuis le dĂ©but de semaine Ă  Quimper. Pour rappel, tout de mĂȘme, le vote pluriel tel que le dĂ©finit Alain Uguen sera considĂ©rĂ© comme nul. Du 10 au 14 mars, se tient Ă  Bruxelles le quatriĂšme cycle de la nĂ©gociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement PTCI entre l’Union europĂ©enne et les Etats-Unis. Le manque de transparence et le contenu mĂȘme des nĂ©gociations de cet accord prĂ©occupent les et des plateformes d’associations, de syndicats, d’ONG, de partis et d’organisations de consommateurs se crĂ©ent partout en Europe pour mener campagne contre ce projet d’accord. Les collectivitĂ©s locales s’associent Ă©galement Ă  la dynamique les rĂ©gions Ile-de-France, PACA et la municipalitĂ© de Besançon ont rĂ©cemment adoptĂ© des dĂ©clarations demandant l’arrĂȘt des nĂ©gociations du grand marchĂ© transatlantique et se dĂ©clarant symboliquement zone hors PTCI». Redoutant ces mobilisations citoyennes d’ampleur contre l’accord, le Commissaire europĂ©en au commerce, Karel de Gucht, a annoncĂ© une consultation de trois mois sur le volet investissement des nĂ©gociations. Mais cette consultation est loin de satisfaire aux exigences d’un vrai dĂ©bat dĂ©mocratique et des fuites confirment nos inquiĂ©tudes concernant le trĂšs controversĂ© mĂ©canisme de rĂšglement des diffĂ©rends investisseur-État. À l’occasion de ce nouveau cycle de nĂ©gociations,de nombreuses initiatives seront organisĂ©es cette semaine par les cadres unitaires opposĂ©s au TAFTA les 11 et 12 mars, Ă  Bruxelles premiĂšre rĂ©union transatlantique des mouvements, Ă  l’initiative de Seattle to Brussels Network, Rosa-Luxemburg – Stiftung Brussels Office, Citizens Trade Campaign, Coalition of Sensible Safeguards, ARC2020, Forum Umwelt & Entwicklung. Les reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile europĂ©enne et Ă©tats-unienne se rĂ©unissent pour adopter une agenda commun de mobilisation -> Lors de cette rĂ©union sera rendue publique une dĂ©claration commune de la sociĂ©tĂ© civile europĂ©enne *** le 12 mars Ă  14h, Ă  Bruxelles confĂ©rence du collectif Altersommet sur le PTCI *** 13 mars Ă  10h00, Ă  Bruxelles rassemblement devant la DG Commerce, Ă  l’initiative du collectif Altersommet et de D19 Des membres du collectif français seront prĂ©sent-es Ă  Bruxelles pour participer Ă  ces diffĂ©rentes initiatives. En France et en Europe, nous sommes mobilisĂ©s et unis pour que ce projet de traitĂ© ne puisse pas voir le jour! Nous ne pouvons accepter que la dĂ©mocratie soit laissĂ©e aux mains des entreprises transnationales et des marchĂ©s financiers. Organisations membres du collectif “Stop Tafta” Au niveau national Agir pour l’environnement, Aitec-Ipam, Les Alternatifs, Amis de la confĂ©dĂ©ration paysanne, Amis de la Terre, Attac, CADTM France, Cedetim, Colibris, Collectif citoyen les engraineurs, Collectif des associations citoyennes, Collectif Roosevelt, ConfĂ©dĂ©ration paysanne, Convergence citoyenne pour la transition Ă©nergĂ©tique, Convergences et alternative, Copernic, Economistes atterrĂ©s, Ecologie sans frontiĂšres, Ensemble, Europe Ă©cologie les verts, Faucheurs volontaires, FĂ©dĂ©ration Nationale Accueil Paysan, FĂ©dĂ©ration pour une alternative sociale et Ă©cologique, Fondation sciences citoyennes, France AmĂ©rique Latine, FSU, GAĂŻA SOS planĂšte en danger, Gauche anticapitaliste, GĂ©nĂ©rations futures, Golias, Jeunes Ă©cologistes, Mouvement de la paix, Mouvement des objecteurs de croissance, MPEP, NPA, la Nouvelle Ă©cole Ă©cologiste, Objectif transition, Parti de gauche, PCF, RĂ©seau action climat, RĂ©elle dĂ©mocratie maintenant IndignĂ©-e-s, RĂ©seau environnement santĂ©, collectif Semons la biodiversitĂ©, Solidaires national, Solidaires douanes, Syndicat national des arts vivants, UFISC, Utopia Au niveau local Collectifs locaux anti-gaz de schiste Orb Taurou, Anduze, PĂ©zenas, Castelneau de Guers, Clapiers, SĂšte, Bassin de Thau, Vigan, Briard, Florac, MontĂ©limar DrĂŽme Sud, Orb-Jaur, Roynac, Toulon, BĂ©ziers, Campagnan, Haut-Bugey, Narbonnais, CorbiĂšres, Causse MĂ©jean, Jaujac-ArdĂšche-Lignon, Pays cigalois, Littoral 34, ArdĂšche, Ain, Pays de Savoie et de l’Ain, RĂ©seau Rhonalpin, Jura, IsĂšre, Lot-et-Garonne, RhĂŽne, Var, Vaucluse, Houille-ouille-ouille 59/62, Écolectif DĂ©gaze Gignac et Environs 34, Montpellier Littoral contre les gaz, pĂ©trole de schiste! et Basta Gaz AlĂšs, Garrigue-Vaunage, Collectif de Vigilance Gaz de Gardanne, Touche pas Ă  mon schiste, Non aux forages d’hydrocarbures Haut-Jura, Carmen ChĂąteau-Thierry, ARPE 69, collectif anti-OGM 31 Les Instances EuropĂ©ennes travaillent-elles pour l’agro-industrie? Ces derniers jours les Ă©lĂ©ments Ă  charge se multiplient. A premiĂšre vue le rejet par le Parlement europĂ©en ce mardi 11 mars de la proposition de rĂšglement de la Commission europĂ©enne sur la commercialisation des semences et plants peut sembler aller dans le bon sens. Mais n’oublions pas qu’entre temps c’est la rĂ©glementation actuelle qui s’applique, celle qui restreint de maniĂšre inacceptable les droits des paysans d’échanger leurs semences et d’accĂ©der Ă  la biodiversitĂ© cultivĂ©e. N’oublions pas non plus que ce rĂšglement fait partie d’un paquet » lĂ©gislatif qui comprend 4 autres propositions de rĂšglement ContrĂŽles, SantĂ© des Plantes, SantĂ© Animale et Cadre Financier le Parlement europĂ©en doit aussi les rejeter. Ces textes, particuliĂšrement dangereux, gĂ©nĂ©ralisent les auto-contrĂŽles sous contrĂŽles officiels ». Ce qui se prĂ©pare, c’est en fait la privatisation du systĂšme de contrĂŽle public non seulement des semences, de la santĂ© animale et vĂ©gĂ©tale, mais aussi de toute la chaĂźne alimentaire. Sans contrĂŽle public, l’agro-industrie devra se contrĂŽler elle-mĂȘme c’est ce qui a permis Ă  l’entreprise Spanghero de commercialiser des lasagnes contenant de la viande de cheval Ă  la place de bƓuf. Mais les mĂ©faits de ce paquet lĂ©gislatif ne s’arrĂȘteraient pas aux scandales alimentaires les petits artisans et paysans qui ne pourront pas respecter les normes et le coĂ»t de ces auto-contrĂŽles faits sur mesure pour l’agro-industrie, seront Ă©liminĂ©s. Au mĂȘme moment, la Commission et le Conseil se concertent sur la meilleure maniĂšre pour l’Europe d’autoriser les OGM refusĂ©s par la majoritĂ© des citoyens et des États. Un rapport trĂšs favorable Ă  une utilisation accrue des pesticides et des biotechnologies brevetĂ©es en agriculture vient d’ailleurs d’ĂȘtre validĂ© par le Parlement. Pour la ConfĂ©dĂ©ration paysanne, le Parlement europĂ©en qui sera Ă©lu en mai devra empĂȘcher les cultures de plantes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©es, refuser l’ouverture du marchĂ© aux semences brevetĂ©es, et informer clairement le consommateur sur toutes les manipulations gĂ©nĂ©tiques des plantes. Il est urgent que les instances europĂ©ennes reconnaissent enfin le droit des paysans et des jardiniers d’échanger leurs semences, et ouvrent largement le marchĂ© des semences Ă  toute la biodiversitĂ© disponible sans la contraindre par les normes imposĂ©es par l’industrie. Navigation des articles Navigation des articles Association d’étude et de protection de la nature Agréée au titre de l’article L 141-1 du code de l’environnement 30-10-2014 CommuniquĂ© de presse Peut-on construire une bergerie dans un Espace remarquable du littoral ? Oui
 si elle est de dimension modeste et justifiĂ©e par des impĂ©ratifs techniques ! C’est en substance ce que rappelle le Conseil d’Etat dans sa dĂ©cision du 17 octobre 2014, qui vient de nous ĂȘtre communiquĂ©e, et qui confirme l’illĂ©galitĂ© de la bergerie de M. Cerbonney Ă  GenĂȘts au regard des dispositions de la loi littoral. M. Cerbonney est Ă©leveur d’agneaux de prĂ©-salĂ© sur la commune de GenĂȘts. AprĂšs s’ĂȘtre vu refuser plusieurs permis de construire, il a fait Ă©difier en 2009, en toute illĂ©galitĂ©, un bĂątiment d’environ 1000mÂČ 21 mĂštres de large et 46 mĂštres de long Ă  usage de bergerie. Cette construction est situĂ©e dans un espace naturel protĂ©gĂ© par la loi littoral. Suite Ă  un procĂšs verbal de la gendarmerie constatant l’infraction, au lieu de le sanctionner comme tout justiciable, le maire de GenĂȘts a dĂ©cidĂ© de rĂ©gulariser sa situation. Un permis de construire lui a ainsi Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© a posteriori le 29 aoĂ»t 2011. Or, pour ĂȘtre lĂ©gal, ce permis devait respecter les dispositions de la loi littoral. Cette loi autorise les constructions de bergerie dans les espaces remarquables du littoral Ă  la condition premiĂšre que l’amĂ©nagement soit lĂ©ger ». Appliquant ces dispositions, les juges ont considĂ©rĂ© que le bĂątiment Ă©tait d’une telle dimension qu’il ne pouvait ĂȘtre regardĂ© comme une bergerie lĂ©gĂšre pouvant ĂȘtre autorisĂ©e. Les juges ont prĂ©cisĂ© que si la commune et M. Cerbonney se rĂ©fĂšrent Ă  une circulaire ministĂ©rielle 
 du 15 septembre 2005, celle-ci prĂ©cise, en tout Ă©tat de cause, que le caractĂšre lĂ©ger d’une construction s’apprĂ©cie, notamment au regard de la taille de la construction qui devra conserver des proportions raisonnables » » et conclut qu’ainsi, en autorisant 
 l’édification d’un tel bĂątiment dans cet espace remarquable, le maire a entachĂ© sa dĂ©cision d’une erreur d’apprĂ©ciation » et a annulĂ© le permis litigieux1. Le juge rappelle ainsi que sous prĂ©texte d’une activitĂ© Ă©conomique nĂ©cessitant la proximitĂ© immĂ©diate de l’eau, on ne saurait construire des bĂątiments de dimension industrielle. A proximitĂ© des herbus, on ne peut tolĂ©rer que de petites structures lĂ©gĂšres rendues indispensables par des nĂ©cessitĂ©s techniques. Or, tel n’est pas le cas du bĂątiment autorisĂ© par le maire de GenĂȘts dans les espaces remarquables du littoral. Il sera prĂ©cisĂ© que le pĂ©titionnaire indique dans son dossier de permis de construire, que le bĂątiment 
 sera utilisĂ© essentiellement pendant la pĂ©riode d’agnelage, regroupĂ©e sur une pĂ©riode de 3 mois. Il n’y aura donc pas de va et vient incessant, mais une seule entrĂ©e et une seule sortie par hiver pour les brebis. En dehors de cette pĂ©riode les brebis et les agneaux restent, nuit et jour, sur l’herbu, le retour Ă  la bergerie ne se faisant qu’exceptionnellement pour des soins de vermifugation, tailles de pieds, tonte 
 ceci pendant de courtes pĂ©riodes. [
] Lors des marĂ©es, l’exploitation possĂšde des terrains de repli d’une surface supĂ©rieure Ă  10 hectares »2. DĂšs lors, cet imposant bĂątiment de 1000m2 ne se justifie pas en espace remarquable du littoral, ni Ă  proximitĂ© du rivage. Il peut trĂšs bien ĂȘtre situĂ© en dehors de ces espaces protĂ©gĂ©s, sans remettre en cause l’activitĂ© d’élevage. Contact Presse Delphine Chevret 02 33 46 04 92, 1 Citation de l’arrĂȘt de la Cour administrative d’appel de Nantes du 11 octobre 2013, commune de GenĂȘts, n°12NT02432 2 Document PC 15 du dossier de permis de construire titrĂ© notice de l’activitĂ© Ă©conomique » Manche-Nature 83 rue Geoffroy-de-Montbray 50200 Coutances TĂ©l 02 33 46 04 92 – Courriel manche-nature Permanence au secrĂ©tariat les mardis et jeudis HISTORIQUE / construction de M. Cerbonney de 1000m2 Ă  usage de bergerie dans les espaces remarquables du littoral 31/10/01 installation de M. Cerbonney comme Ă©leveur de moutons de prĂ©s-salĂ©s Vains 26/11/01 demande certificat d’urbanisme 27/03/02 avis nĂ©gatif DDE / certificat d’urbanisme 10/04/02 demande de permis de construire 31/05/02 rejet de la demande de permis de construire 24/05/04 nouvelle demande de permis de construire 12/07/04 rejet de la nouvelle demande de permis de construire 19/09/04 nouvelle demande de permis de construire restĂ©e sans suite 2005 demande de desserte Ă©lectrique 27/12/06 procĂšs verbal de constat d’infraction par la DDE travaux de remblai et dĂ©blai, installation de tunnels et d’une habitation lĂ©gĂšre de loisir sans dĂ©claration prĂ©alable. 11/01/07 nouvelle demande de permis de construire semble ĂȘtre restĂ©e sans suite 14/02/07 courrier DDE au parquet l’informant des infractions constatĂ©es ???????? classement sans suite par le parquet du fait du dĂ©montage des tunnels servant pour l’agnelage et enlĂšvement de l’habitation lĂ©gĂšre de loisir. 2009 PV de la gendarmerie pour la construction actuelle, sans autorisation octobre 2009 demande de permis de construire en vue de la rĂ©gularisation de la construction illĂ©gale 27/10/10 avis CDNPS nĂ©gatif pour demande non rĂšglementaire ajournement 30/11/10 nouveau dossier de demande de permis de construire Ă  la mĂȘme fin de rĂ©gularisation 14/12/10 avis favorable CDNPS 27/07/11 accord du ministĂšre de l’environnement pour la rĂ©gularisation 29/08/11 dĂ©livrance du permis de construire rĂ©gularisant la situation 6/06/12 annonce du sens des conclusions du rapporteur public devant le Tribunal administratif de Caen sur le site internet de la justice sagace annulation du permis de construire 8/06/12 audience devant le Tribunal administratif de Caen confirmation des conclusions du rapporteur public tendant Ă  l’annulation du permis de construire 15/06/12 classement sans suite du parquet de de Coutances Ă  la suite de la rĂ©gularisation intervenue du fait de la dĂ©livrance d’un permis de construire le 29 aoĂ»t 2011 28/06/12 annulation du permis de construire par un jugement du Tribunal administratif de Caen, aux motifs de la violation des articles L146-4-I, L146-6 du code de l’urbanisme et des dispositions du rĂšglement du POS en vigueur 11/10/13 confirmation de l’annulation du permis de construire par un arrĂȘt de la Cour administrative d’appel de Nantes 9 et 11/12/13 pourvoi en cassation de la commune et du pĂ©titionnaire 17/10/14 rejet du pourvoi par le Conseil d’Etat ComplĂ©ment d’information Ă  la Cyber ction 634 suivi d’une cyber ction lettre adressĂ©e Ă  Ambassadeur de France au Maroc L’affaire des trois Franco-MaghrĂ©bins partis au Maroc avec un ami marocain se dĂ©voile petit Ă  petit, Ă  mesure qu’apparaissent de nouveaux Ă©lĂ©ments L’annĂ©e derniĂšre une bande de quatre» malfrats sĂ©vissait dans les environs de Tanger, vĂ©ritable association de malfaiteurs recherchĂ©e par la police de plusieurs villes du royaume. Arrive Ă  Tanger une “bande de quatre” amis qui souhaite passer des vacances tranquilles au Maroc Abdel-Aziz, un Franco-AlgĂ©rien qui compte y rencontrer Karima, une jeune Marocaine qu’il a connue sur facebook, Yassine un Franco-Tunisien, Tarek un Franco-Marocain et un ami marocain. Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois appelĂ©s la bande des quatre ». Le 5 dĂ©cembre 2013 des membres de la DST les arrĂȘtent brutalement pour “trafic d’armes Ă  feu”, leur bandent les yeux, leur attachent mains et pieds, les jettent dans une fourgonnette et les amĂšnent au commissariat de Casablanca, Ă  200 km de Tanger. Pendant cinq jours ils sont sauvagement torturĂ©s. Les policiers les ont tabassĂ©s, leur ont crachĂ© dessus ; ils leur ont mis la tĂȘte sous l’eau, leur ont envoyĂ© des dĂ©charges Ă©lectriques dans les testicules Ă  l’aide de batterie de voiture. Ils les ont pendus par les pieds, et j’en passe. Toujours en prenant soin de ne pas laisser de traces» raconte Souad, sƓur d’Abdel-Aziz. Y a-t-il eu rĂ©elle confusion entre les deux bandes ? On en doute lorsqu’on apprend qu’aprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ©s, durant les quatre jours de leur garde Ă  vue Ă  Casablanca, ils ont Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  une personne qui avait Ă©tĂ© violemment agressĂ©e par une bande de 4 malfrats, avec braquage de vĂ©hicule Ă  l’aide d’ armes Ă  feu. Cette personne est formelle aucun des quatre dĂ©tenus en garde Ă  vue n’est l’un des agresseurs que cette personne avait bien vus au moment du braquage. » Donc, dĂšs le dĂ©but de l’affaire la police sait qu’ils ne sont pas les malfrats recherchĂ©s. Au lieu d’avouer son erreur, et aprĂšs les avoir torturĂ©s presque Ă  mort » la police cherche une autre justification Ă  cette brutale arrestation et Ă  ces graves actes de torture. Souad poursuit N’ayant aucune preuve de leur culpabilitĂ©, les inspecteurs de police ont continuĂ© Ă  les torturer, et les ont forcĂ©s Ă  s’accuser les uns les autres afin d’obtenir des aveux. Il n’a plus Ă©tĂ© question de dĂ©tention d’armes Ă  feu, mais la torture devait les amener Ă  avouer un trafic de stupĂ©fiants. En les torturant il Ă©tait facile de faire avouer n’importe quoi ! » Ils ont ensuite Ă©tĂ© ramenĂ©s Ă  Tanger, Ă  la prison oĂč le juge les a informĂ©s qu’en appel seuls Abdel-Aziz et Yassine sont condamnĂ©s Ă  2 ans de prison ferme. Tarek, condamnĂ© Ă  un an de prison, bĂ©nĂ©ficiera de la grĂące royale le 20 aout lors de l’AĂŻd. Quant Ă  l’ami marocain il est libĂ©rĂ© deux semaines aprĂšs l’arrestation. DĂ©sespĂ©rĂ© en apprenant qu’il aura Ă  passer deux ans dans cette prison pour fausses accusations, Abdel-Aziz tente de se suicider, heureusement empĂȘchĂ© par ses codĂ©tenus. Il est asthmatique il a Ă©tĂ© traitĂ© comme un chien » Ă©crit Souad. Comme il ne connait au Maroc que sa petite amie Ă  qui les visites sont interdites puisqu’ils ne sont pas mariĂ©s mais est-elle vraiment lĂ©gale, cette interdiction? seule sa famille, qui vit en France, peut le prendre en charge. Tous les trois mois, une de ses deux sƓurs, ou sa mĂšre fait le dĂ©placement pour apporter les mĂ©dicaments indispensables et soutenir ce fils et frĂšre parti en vacances qui se trouve en prison pour trafic de drogue qu’il n’a avouĂ© que sous la torture, mais sinon qu’ il a toujours niĂ©. Souad l’ainĂ©e des deux sƓurs d’Abdel-Aziz compte d’abord sur la justice marocaine pour rĂ©tablir la vĂ©ritĂ©. J’en suis au 4Ăšme avocat. Ils ne servent Ă  rien. Ils ont toujours menti en me disant “Ça y est, il va bientĂŽt passer devant le juge et de lĂ  il sortira”. Nous avons ainsi perdu plusieurs mois.» Et de l’argent. Pour ces quatre avocats elle m’avoue avoir payĂ© 18 000€. Le consul, averti de la grĂšve de la faim rend visite aux prisonniers
 pour leur demander de l’arrĂȘter. Maigre assistance consulaire ! Le juge leur rend visite pour leur parler d’une caution de 40 000€ “rĂ©duite” Ă  20 000. La famille a commencĂ© Ă  payer 5000€
mais a finalement flairĂ© l’arnaque ! Les gardiens ont volĂ© plusieurs fois l’argent que la famille envoie. Et Ă  chaque visite ils demandent Ă  ĂȘtre payĂ©s pour qu’il soit bien traité». Et le dĂ©placement en avion coute cher
 La famille Redaouia voudrait bien prendre un avocat français mais elle a dĂ©pensĂ© toutes ses Ă©conomies
 pour rien !!! Au bout de quelques mois, ne voyant rien bouger, dĂ©couragĂ©e, Souad s’adresse Ă  Amnesty, Ă  l’ACAT, Ă  des associations de droits de l’Homme, Ă  la presse, au prĂ©sident de la RĂ©publique. Amnesty et l’ACAT craignent qu’une action pour leur libĂ©ration ne politise l’affaire et ne leur porte prĂ©judice. Les associations de Droits de l’Homme ne rĂ©agissent pas, Ă  part le ComitĂ© de soutien aux familles des prisonniers europĂ©ens dĂ©tenus au Maroc qui publie l’information, et SolidaritĂ© Maroc 05 qui lance une pĂ©tition sur cyberacteurs A continuer Ă  signer, mĂȘme s’il manque les donnĂ©es rĂ©centes. DĂ©but juin 2014 les prisonniers entament une grĂšve de la faim, seul moyen pour crier leur innocence. Depuis plus de 4 mois ils obligent ainsi l’administration pĂ©nitentiaire Ă  assurer un minimum de suivi mĂ©dical et leur fournir ce qu’il faut pour, malgrĂ© tout, rester en vie sucre, un peu d’eau, etc., ce qui rend furieuse cette administration qui rĂ©agit par des menaces vols de leurs biens, transfĂšrement vers une prison plus Ă©loignĂ©e s’ils n’arrĂȘtent pas cette grĂšve
 Vie misĂ©rable pourtant jalonnĂ©e d’espoirs deux grĂąces royales, transfĂšrement en France mais aussi de dĂ©sespoirs et d’incomprĂ©hension, puisque toujours exclus. De quoi Abdel-Aziz et Yassine sont-ils donc coupables alors que leurs compagnons sont libĂ©rĂ©s ? Qu’ont-ils fait que les deux autres n’ont pas fait ? Pourquoi ne sont-ils pas libĂ©rĂ©s, puisque la vraie bande de 4 malfrats, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochĂ©s, est arrĂȘtĂ©e ? Il semblerait que le seul point commun qui leur a valu cette “distinction”, et qui peut sembler ridicule, est le fait d’avoir osĂ© frĂ©quenter des Marocaines. Abdel-Aziz, amoureux de Karima a louĂ© un appartement Ă  Tanger pour pouvoir y rester quelque temps avec elle. Yassine a aussi frĂ©quentĂ© une jeune Marocaine, mais il a vite compris que celle-ci Ă©tait surtout intĂ©ressĂ©e par ce que les touristes français sont sensĂ©s apporter argent 
 aller en France 
 et pourquoi pas mariage
Pas d’accord il l’a quittĂ©e. AprĂšs leur arrestation, l’appartement d’Abdel-Aziz a Ă©tĂ© mis sens dessus dessous. La police n’a trouvĂ© ni armes, ni drogue, mais le passeport de Karima qui a Ă©tĂ© emportĂ©. Pour le rĂ©cupĂ©rer elle se rend avec l’avocat chez le juge qui lui reproche Tu n’as pas honte ! Pourquoi tu ne frĂ©quentes pas un Marocain comme toi, au lieu de frĂ©quenter un Français d’origine algĂ©rienne ? – C’est parce que c’est lui que j’aime, tout simplement ! » rĂ©ponse qui a irritĂ© le juge. Le 8 septembre les quatre malfrats de Tanger sont reconnus et arrĂȘtĂ©s. Deux de ces malfrats sont des policiers ! La police ne chercherait-elle pas Ă  couvrir» les deux collĂšgues en continuant Ă  punir » des innocents ? Lire “Arrestation de 4 personnes recherchĂ©es dans une affaire d’association de malfaiteurs, d’enlĂšvements et de tentative d’extorsion” Mais rien ne change pour eux. Ils restent en prison. Ils ne font pas partie des libĂ©rĂ©s suivants. Pourquoi ? C’est le dĂ©sespoir ! Souad se rend derniĂšrement Ă  Tanger Lors de mon voyage au Maroc, Ă  la prison de Tanger j’ai trouvĂ© mon frĂšre Abdel-Aziz trĂšs affaibli avec un regard vide comme s’il n’avait plus d’espoir. Lui et Yassine continuent leur grĂšve de la faim. » Il faut lever le silence sur cette injustice, partout, par tous les moyens ! Le fait de n’ĂȘtre que de simples citoyens français et non des militants n’est pas une raison pour les oublier. Associations et militants des droits de l’Homme doivent lutter pour la libĂ©ration de ces deux garçons toujours en prison ! Berthegille, mardi 28 octobre 2014. Monsieur Thierry CARCENAC, vous ĂȘtes Ă  la fois pathĂ©tique et consternant ! Consternant, en tant que maitre d’oeuvre pour la rĂ©alisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier. Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crĂ©dits publics sur un projet sans se poser les bonnes questions, dĂšs le dĂ©part ? Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des Ă©tiages sĂ©vĂšres. Monsieur CARCENAC, vous ĂȘtes-vous interrogĂ© sur les causes de ces Ă©tiages sĂ©vĂšres et quelles Ă©volutions de pratiques pourraient en ĂȘtre Ă  l’origine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces Ă©tiages sĂ©vĂšres et le dĂ©veloppement important des surfaces en maĂŻs hybride sur le bassin versant du Tescou. Le Conseil GĂ©nĂ©ral du Tarn devait-il donc, face Ă  cette situation, avec 100 % d’argent publique, accepter de rĂ©aliser, dans une fuite en avant, un Ă©quipement qui ne vient qu’en soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif d’ailleurs, ou explorer, avec cette mĂȘme enveloppe, de 8,5 millions d’euros, des alternatives Ă  ce modĂšle agricole qui touche le fond ? La rĂ©ponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan ! Monsieur CARCENAC, vous invoquez le nĂ©cessaire soutien Ă  ce projet au motif que cette agriculture est plus rentable » grĂące Ă  l’irrigation. Mais comment expliquer alors, que ces maĂŻsiculteurs, grands bĂ©nĂ©ficiaires des aides publiques de la PAC Politique Agricole Commune, expliquant d’ailleurs la majeure partie de la rentabilitĂ© de cette culture, ne puissent pas, au nom de cette rentabilitĂ©, financer eux-mĂȘmes, un tel projet ? Faisons, maintenant un peu de mathĂ©matiques. Monsieur CARCENAC, vous expliquez que les exploitations moyennes concernĂ©es, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grĂące au 1,5 millions de mĂštres cubes stockĂ©s dans le barrage de Sivens. Contrairement Ă  ce que vous dites, la grande majoritĂ© des surfaces qui seraient irriguĂ©es grĂące ce projet cf enquĂȘte publique sont des surfaces en maĂŻs ! Pour irriguer 1 hectare de maĂŻs hydride, il est nĂ©cessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 d’eau. Ce barrage permettrait donc l’irrigation d’environ 800 hectares de ce maĂŻs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations ! Ce qui signifie qu’un projet de 8,5 millions d’euros, d’argent publique, pour stocker de l’eau, ne va bĂ©nĂ©ficier qu’à 20 exploitations agricoles, parmi celles d’ailleurs les mieux dotĂ©es en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotĂ©es d’aides publiques de la PAC, vont se voir attribuer une nouvelle aide publique indirecte d’un peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros qu’elles ne peuvent pas financer seules et qui pourtant va servir Ă  irriguer une plante, parait-il trĂšs rentable, Ă  laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la rĂ©alisation de ce barrage. Qui parlait de bon sens paysan ? Sur le fond toujours, Monsieur CARCENAC, vous convoquez le changement climatique, et vous avez raison, et les travaux de Garonne 2050 sur le sujet. Ce que vous ne dites pas, Monsieur CARCENAC, c’est que ce scĂ©nario Garonne 2050, occulte, dans son analyse du changement climatique, le poids de l’agriculture dans ce changement climatique, et le rĂŽle qu’elle peut jouer pour le limiter ! En effet l’agriculture est Ă©mettrice, en moyenne, de 20 % des gaz Ă  effet de serre. Et ce n’est pas les moteurs des tracteurs les responsables, pas davantage d’ailleurs que les vaches qui pĂštent dans les prairies ! La contribution majeure de l’agriculture Ă  la fourniture de gaz Ă  effet de serre est liĂ©e Ă  sa dĂ©pendance aux substances chimiques de synthĂšse, dĂ©rivĂ©es du pĂ©trole, que sont pesticides et engrais azotĂ©s, dont on connait par ailleurs, les dĂ©gĂąts considĂ©rables dont ils sont responsables, sur cette mĂȘme ressource en eau, mais aussi sur les Ă©quilibres, la biodiversitĂ©, et la santĂ©. Pour produire 1 kilo d’azote, il faut mobiliser 1,5 litres de pĂ©trole. Sur un hectare de maĂŻs, de blĂ© ou de colza, le modĂšle agricole dominant apporte environ 200 Ă  250 kilos de cette azote de synthĂšse, induisant une dĂ©pendance au pĂ©trole et donc alimentant la fourniture de gaz Ă  effet de serre de 300 Ă  presque 400 litres de pĂ©trole par hectare, avant mĂȘme d’avoir tournĂ© la clef du tracteur ! L’agriculture occupe environ 70 % des surfaces de nos territoires et c’est une activitĂ© Ă©conomique qui mobilise Ă©normĂ©ment d’argent publique via la PAC. Ne devriez-vous pas, Monsieur CARCENAC, puisque ce changement climatique vous tracasse visiblement, accompagner, avec autant d’argent publique, un modĂšle agricole qui, d’une part, renonce aux substances de synthĂšse et qui, d’autre part, redĂ©couvre les vertus d’une agronomie qui sait s’en affranchir en mobilisant les ressources parfaitement gratuites et inĂ©puisables que sont, l’azote atmosphĂ©rique, le carbone, la lumiĂšre, la vie des sols, etc. etc. ? Ne devriez-vous pas intĂ©grer, qu’avec autant d’argent publique flĂ©chĂ© vers cette activitĂ© Ă©conomique, il est urgent de restaurer un contrat moral dĂ©cent avec la sociĂ©tĂ© civile, avec les contribuables, et faire en sorte que ces 70 % d’espaces occupĂ©s par l’agriculture soient des espaces de sĂ©questration du carbone, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, tant l’usage massif de ces substances de synthĂšse la France reste le premier utilisateur mondial de pesticides, en dose par hectare ! source ONU ont dĂ©vastĂ© la vie et donc, la fertilitĂ©, et par consĂ©quent, la facultĂ© des sols Ă  sĂ©questrer le carbone ? Les prairies humides semblables Ă  celles que vous dĂ©vastez sur le Testet sont d’ailleurs unanimement reconnues comme de remarquables puits de carbone, contrairement Ă  la pratique du maĂŻs, qui elle, Ă©met du carbone ! Ces deux paramĂštres fondamentaux, sont parfaitement occultĂ©s dans les diffĂ©rents scĂ©narii de Garonne 2050 ! Et c’est pourtant lĂ  que sont les plus grandes marges de manœuvre pour lutter contre le changement climatique, plutĂŽt que dans une posture fataliste, passive, qui ne prend pas le sujet Ă  bras le corps, et qui prĂ©fĂšre les fuites en avant en tentant de rĂ©soudre des Ă©quations, impossibles Ă  rĂ©soudre justement ! Comment pensez-vous pouvoir, au motif de ce changement climatique, pouvoir rĂ©pondre Ă  des augmentations de tempĂ©ratures, associĂ©s Ă  des rĂ©gimes hydrographiques sĂ©vĂšres, nĂ©cessitant l’irrigation toujours plus exigeantes des cultures vidĂ©es de toute rusticitĂ© par la sĂ©lection gĂ©nĂ©tique de plantes homogĂ©nĂ©isĂ©es et standardisĂ©es, Ă  partir d’une ressource de plus en plus rare et pour laquelle les prioritĂ©s de gestion en bon pĂšre de famille, restent, d’abord l’eau potable, ensuite le bon Ă©tat des milieux et enfin l’irrigation article 2 de la loi sur l’eau ? Le stockage de l’eau n’est donc pas la bonne rĂ©ponse ! MĂȘme Garonne 2050 le dit ! > Savez-vous, Monsieur CARCENAC, qu’avec autant d’argent public, vous pourriez soutenir un modĂšle agricole, basĂ© sur l’agronomie, apte Ă  limiter et s’adapter au changement climatique, sachant s’affranchir des substances de synthĂšse engrais & pesticides, sachant produire, oui, PRODUIRE, en s’appuyant sur des ressources parfaitement gratuites et inĂ©puisables, prĂ©parant l’aprĂšs pĂ©trole, prĂ©servant les Ă©quilibres, les ressources et l’eau en particulier, la biodiversitĂ© sauvage et domestique, animale et vĂ©gĂ©tales, le climat et la santĂ© ? Que ce modĂšle, en respectant les capacitĂ©s de la terre avec un petit t et la Terre avec un grand T Ă  produire demain, garantit un avenir dĂ©cent pour les gĂ©nĂ©rations futures ? Savez-vous qu’il existe des variĂ©tĂ©s de maĂŻs, mais aussi de tournesol, de blĂ©, d’orge, d’avoine, et dans toutes les espĂšces, qu’on appelle variĂ©tĂ©s populations » obtenues par une sĂ©lection convergente des hommes et du milieu, comme le faisaient dĂ©jĂ  avant nous les mayas et les aztĂšques, il y a des millĂ©naires, qui ont des caractĂ©ristiques techniques redoutables fort taux de protĂ©ines par exemple et qui permettent d’obtenir des rendements surprenants en cultures sĂšches, justement parce qu’elle sont parfaitement adaptĂ©es Ă  leur zone de production, qui n’ont rien Ă  voir avec les variĂ©tĂ©s standardisĂ©es proposĂ©es par les firmes semenciĂšres, et qui, de surcroit, redonnent aux paysans leur autonomie alimentaire, semenciĂšre et gĂ©nĂ©tique ? Savez-vous encore que l’arbre, que le modĂšle agricole de ces derniĂšres dĂ©cennies s’est acharnĂ© Ă  faire disparaitre, que vous vous acharnez Ă  faire disparaĂźtre sur la zone humide du Testet, est l’acteur central de ce modĂšle vertueux agroforesterie, associant arbres et productions agricoles, qui fonctionne partout dans le monde en gĂ©nĂ©ral, et en particulier, dans le Tarn et qui nous garantira demain la possibilitĂ© d’atteindre la souverainetĂ© alimentaire sur toutes les zones de la planĂšte » Olivier de SCHUTTER, rapporteur spĂ©cial pour l’agriculture et l’alimentation Ă  l’ONU ? Que ce modĂšle agricole vertueux est aussi la meilleure rĂ©ponse Ă©conomique pour les agriculteurs eux-mĂȘmes qui voient leurs coĂ»ts de production diminuer de façon spectaculaire tout en faisant progresser leur rendement de 40 %, en moyenne, en France source INRA ? RĂ©alisez-vous que dans un contexte oĂč l’argent public se fait rare, que d’autres activitĂ©s sont impactĂ©es nĂ©gativement par ce modĂšle agricole chimique, comme la pĂȘche ou la conchyliculture sur notre littoral. Que les contribuables sont mis Ă  contribution Ă  hauteur de 54 milliards d’euros par an source Cour des comptes – 2011, pour financer le retrait dans l’eau des seules pollutions agricoles pour obtenir de l’eau potable. Qu’engager des politiques, des logiques prĂ©ventives, coĂ»tent, en moyenne, 26 Ă  27 fois moins que s’acharner sur les logiques curatives, comme par exemple, le stockage de l’eau qui vient en soutien de ce modĂšle agricole qui refuse de se remettre en cause et qui transfert le coĂ»t des dĂ©gĂąts de ses pratiques sur le plus grand nombre? A savoir les contribuables, comme vous le faites vous-mĂȘme en finançant ce projet de barrage et qui sont dĂ©jĂ  ceux qui alimentent l’enveloppe PAC 11,5 milliards d’euros en France, distribuĂ©es Ă  ces mĂȘmes agriculteurs. Ne pensez vous pas qu’il est dĂ©sormais urgent de changer, d’avoir un peu de crĂ©ativitĂ©, d’audace et de courage politique pour porter avec l’argent public, les vraies bonnes solutions, celles qui allument des cercles vertueux, qui prĂ©parent l’avenir des gĂ©nĂ©rations futures, loin des logiques corporatistes qui aveuglent Ă  grands coups de propagandes et nous Ă©loignent des vĂ©ritables approches globales ? Sur la forme maintenant, Monsieur CARCENAC, vous ĂȘtes cette fois pathĂ©tique. J’ai pris le temps de rĂ©diger ce long courrier pour que la mort de RĂ©mi ne soit pas vaine, ne soit pas inutile. Pour vous expliquez ce que vous n’avez visiblement toujours pas compris, et que vous sachiez que ce jeune Ă©tudiant de 21 ans, lui l’avait compris et que c’est pour ça qu’il Ă©tait lĂ -bas sur place, au Testet, pour prĂ©server l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur des gĂ©nĂ©rations futures ! > Oui, il est mort, pour des idĂ©es, parce qu’il avait compris ce qu’en humble et modeste ambassadeur, j’essaye de vous expliquer dans ce courrier. J’aurais pu ĂȘtre RĂ©mi, car je me suis Ă©galement rendu sur place, oĂč j’y ai d’ailleurs pu constater l’extrĂȘme violence des forces de l’ordre face Ă  des militants pacifiques. RĂ©mi aurait Ă©galement pu ĂȘtre l’une de mes deux filles ou l’un de mes trois fils, tant ils sont Ă©galement convaincus que de telles politiques publiques sont suicidaires pour les gĂ©nĂ©rations futures ! > RĂ©mi, jeune toulousain Ă©tudiant en biologie de 21 ans, a donc donnĂ© sa vie pour tenter de prĂ©server l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur qu’est l’avenir des gĂ©nĂ©rations futures ! > Et cette mort, ne sera ni stupide, ni bĂȘte, comme vous le dites, si vous prenez maintenant conscience du message qu’il Ă©tait venu porter sur la zone humide du Testet, lui et tous les nombreux autres citoyens opposants, si vous cessez immĂ©diatement de tels travaux, si vous replantez des arbres au Testet, et si vous utilisez l’argent public du projet pour accompagner et pour soutenir une alternative agricole vertueuse, animĂ©e par une vĂ©ritable approche globale, pour en faire un projet remarquable et exemplaire ! Et je suis prĂȘt, si vous avez enfin ! cette Ă©tincelle de luciditĂ©, de conscience et d’humanisme, Ă  mettre Ă  votre service, gracieusement, en la mĂ©moire de RĂ©mi, de sa clairvoyance et de son engagement, mes connaissances, mes compĂ©tences, mes expĂ©riences et les rĂ©seaux capables d’accompagner un tel projet pour en garantir la rĂ©ussite ! Faisons le ensemble Monsieur CARCENAC, pour qu’effectivement la mort de RĂ©mi ne soit ni vaine, ni stupide, ni bĂȘte ! BenoĂźt BITEAU Parti Radical de Gauche SecrĂ©taire National Agriculture & DĂ©lĂ©guĂ© RĂ©gional Paris, le 28 octobre 2014 Monsieur le Premier Ministre, Dans la nuit du 25 au 26 octobre, RĂ©mi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionnĂ© de botanique et engagĂ© au sein du rĂ©seau associatif pour la prĂ©servation de notre environnement, membre de Nature Midi PyrĂ©nĂ©es, FNE Midi PyrĂ©nĂ©es et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn. Ce drame intervient aprĂšs 2 ans de protestations et d’argumentaires que nos associations auront largement dĂ©fendus et dĂ©veloppĂ©s mais sans ĂȘtre entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant rĂ©sultĂ© de ce refus du dialogue aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©, de mĂȘme que ses rĂ©centes consĂ©quences dramatiques. Pourquoi la rĂ©ponse de l’Etat face Ă  des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnĂ©e comparĂ©e Ă  celle des destructions de portiques Ă©cotaxe ou des bureaux d’une perception des impĂŽts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste Ă  l’ordre public ? S’il faut en appeler Ă  la modĂ©ration, que le message soit adressĂ© aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc Ă©missaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation. Rien ne peut justifier la mort d’un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qu’il dĂ©fendait. Au lendemain d’un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisĂ© 7000 personnes, un rapport d’experts commandĂ© par Mme la Ministre de l’Écologie, du DĂ©veloppement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l’ensemble des aberrations de ce projet que nous dĂ©nonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce mĂȘme rapport prĂ©conise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu’il serait dĂ©jĂ  trop avancĂ©, ce qui reviendrait Ă  lĂ©gitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la dĂ©mocratie, et, dĂ©sormais, contraire Ă  la dĂ©cence la plus Ă©lĂ©mentaire. Rien ne pourra ramener RĂ©mi Ă  sa famille et Ă  ses proches. Il est encore temps, malgrĂ© tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison Ă  Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d’amener l’apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif reprĂ©sentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons dĂ©sormais Ă  vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immĂ©diat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l’ouverture d’un processus serein de dĂ©bat public et de dialogue sur les alternatives portĂ©es par l’ensemble des acteurs concernĂ©s. Il est Ă©galement et Ă©videmment indispensable que toute la lumiĂšre soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de RĂ©mi Fraisse et que les responsables soient jugĂ©s. L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La dĂ©mocratie et le dialogue restent les meilleures des rĂ©ponses face Ă  la violence. Vous en ĂȘtes, Monsieur, le garant. Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agrĂ©er l’expression de nos plus sincĂšres salutations. Denez L’Hostis PrĂ©sident de France Nature Environnement JĂ©rĂŽme Calas PrĂ©sident de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es Thierry de Noblens PrĂ©sident de France Nature Environnement Midi-PyrĂ©nĂ©es Ben Lefetey Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet Madame la Ministre, La CONVENTION VIE ET NATURE attire votre haute attention sur les graves injustices frappant les opposants Ă  la torture tauromachique, en violation des principes fondamentaux rĂ©gissant une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique. La corrida, avec torture et mise Ă  mort d’un taureau, suscite la rĂ©probation d’une majoritĂ© de nos contemporains. Des dĂ©fenseurs des animaux, des rĂ©fractaires Ă  la mort spectacle » manifestent pacifiquement Ă  l’occasion de la tenue de ces sĂ©vices. Aucune violence contre les personnes, aucune dĂ©gradation de biens ne sont imputables Ă  ces manifestants qui, en revanche, sont brutalisĂ©s par les amateurs de corridas et violemment matraquĂ©s et gazĂ©s par les compagnies de CRS. Localement, les maires des communes organisatrices de ces exhibitions et l’administration prĂ©fectorale, plus soucieux d’ordre que de justice, dĂ©ploient les moyens policiers Ă  l’encontre des seuls opposants. A RODILHAN, dans le GARD, le 8 octobre 2011, des femmes et hommes venus pacifiquement s’interposer pour protester contre cette torture, ont Ă©tĂ© frappĂ©s, blessĂ©s, menacĂ©s de mort et de viol, par les tenants de la corrida. FilmĂ©es, ces violences unilatĂ©rales sont rendues publiques et transmises aux autoritĂ©s judiciaires avec des plaintes correspondantes. Aucune condamnation n’est survenue Ă  ce jour. Les agressions perpĂ©trĂ©es par les tenants de la tauromachie restent impunies. En aoĂ»t 2014, des militants ont exprimĂ©, tout aussi pacifiquement, leur opposition Ă  la corrida Ă  MAUBOURGUET, dans les HAUTES PYRENEES. LĂ  aussi des personnes ont Ă©tĂ© injuriĂ©es, frappĂ©es, humiliĂ©es en prĂ©sence des forces de l’ordre qui n’intervinrent que pour verbaliser les opposants Ă  la tauromachie. Elles sont citĂ©es Ă  comparaĂźtre le 6 janvier 2015 devant le tribunal correctionnel de TARBES, non pour violences, exactions, coups et blessures ou injures, mais pour les invraisemblables dĂ©lits d’organisation d’une manifestation non dĂ©clarĂ©e et d’utilisation d’un mĂ©gaphone ! Le tribunal de DAX vient de prononcer, en octobre 2014, des sanctions correctionnelles Ă  l’encontre de militants sur les mĂȘmes fondements juridiques. Or, tous les jours, des organisations professionnelles ou syndicales organisent de petits rassemblements revendicatifs sans dĂ©claration prĂ©alable. L’infraction poursuivie est juridiquement discutable dĂšs lors que les instigateurs de la manifestation initiale ne sont pas les opposants Ă  la corrida mais bien les promoteurs de l’évĂ©nement. DĂšs lors qu’une reprĂ©sentation publique est organisĂ©e, doit-on traiter diffĂ©remment ceux qui acclament et ceux qui blĂąment ? Les seconds deviendraient-ils coupables de venir blĂąmer ? En cette controverse, l’État s’avĂšre partial et bafoue la libertĂ© Ă©lĂ©mentaire d’expression. La Justice, institution portant le nom d’une vertu, ne devrait pas se laisser instrumentaliser par des groupes de pression et des Ă©lus locaux qui tentent d’étouffer la parole de la compassion envers les taureaux, ĂȘtres sensibles. Nous approuvons votre dĂ©cision de renoncer Ă  donner aux Parquets des consignes individuelles. En l’espĂšce, il s’agit d’une politique judiciaire gĂ©nĂ©rale intĂ©ressant les Procureurs de la RĂ©publique des villes affectĂ©es par des spectacles de sang. Nous demandons qu’en vertu des droits fondamentaux, la libertĂ© d’expression et de manifestation pacifique soit reconnue aux opposants Ă  la corrida, d’une part, que les violences contre les personnes soient Ă©quitablement poursuivies Ă  l’encontre de tout dĂ©linquant, d’autre part. Pour l’heure, l’État bafoue ce devoir d’impartialitĂ© en exhumant des prescriptions dĂ©suĂštes pour rĂ©primer les protecteurs des animaux et couvre les exactions des tenants de la torture tauromachique. L’esprit franquiste qui prĂ©vaut dans les arĂšnes ne saurait gangrĂ©ner nos tribunaux Ă  l’insu des magistrats, auxquels les forces de l’ordre ne dĂ©fĂšrent nĂ©anmoins que ceux qui dĂ©fendent l’élĂ©vation des consciences ! L’actualitĂ© rĂ©cente vient d’ailleurs de dĂ©montrer de maniĂšre tragique avec quelle violence, mĂȘme en dĂ©mocratie, les forces de police dĂ©fendent les funestes lobbies productivistes toujours hostiles au respect du vivant quand celui-ci est contraire Ă  leurs intĂ©rĂȘts. Veuillez croire, Madame la Ministre, Ă  l’expression de notre haute et meilleure considĂ©ration. GĂ©rard CHAROLLOIS PrĂ©sident de la Convention Vie et Nature samedi 1er novembre 2014, par Xavier Bouchet Mort brutale de RĂ©mi Fraisse durant le rassemblement du Testet la peine des amis des riviĂšres vivantes est immense Dans la nuit du 26 octobre, RĂ©mi Fraisse, un Ă©tudiant de 21 ans, botaniste pacifique, a perdu la vie sur le site du chantier du barrage de Sivens, sur le Tescou dans le Tarn, sans doute tuĂ© par une grenade offensive. Sa mort brutale sĂšme l’effroi dans la communautĂ© des dĂ©fenseurs des riviĂšres vivantes, des zones humides, de la biodiversitĂ©. RĂ©mi Ă©tait venu, parmi des milliers d’autres, apporter son soutien Ă  ceux qui s’opposent, dans la non-violence, depuis 2011 dĂ©jĂ  Ă  la construction d’un barrage au service d’un modĂšle d’agriculture industrielle de plus en plus dĂ©criĂ©, ce sur la plus belle zone humide du dĂ©partement. Ce jeune homme Ă©tait venu apporter sa fraicheur, son enthousiasme, son Ă©nergie militante pour soutenir ceux qui ont compris qu’il est urgent de construire un modĂšle plus participatif et moderne de gestion de la ressource en eau. Il a trouvĂ© la mort en venant dĂ©fendre la Vie, la vie des riviĂšres, la biodiversitĂ©, une agriculture plus durable. C’est trĂšs grave. UN GRAND BARRAGE DE TROP POUR LE MAÏS IRRIGUÉ QUI ASPHYXIE LES RIVIÈRES Cette mort est inacceptable. Cette mort, fruit de la spirale de violence enclenchĂ©e par l’Etat local, qui a dĂ©vastĂ© en quatriĂšme vitesse la zone humide tout en matraquant ses lĂ©gitimes dĂ©fenseurs est aussi l’accident de trop dans une rĂ©gion dont la ressource en eau est pillĂ©e depuis 40 ans par une clique au service d’intĂ©rĂȘts particuliers. Celle-ci fonctionne dans la plus totale opacitĂ©, et impunitĂ©, au nom d’un intĂ©rĂȘt public confisquĂ© et dĂ©tournĂ©. L’ancienne connivence, Ă©tablie dans les annĂ©es 70 entre Ă©lus locaux, institutions telles que la CACG, la Compagnie d’AmĂ©nagement des Coteaux de Gascogne, les coopĂ©ratives agricoles telles que MaĂŻssadour, Euralis ou Lurbery avec hĂ©las l’appui de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, continue Ă  imposer dans l’irrespect de la biodiversitĂ©, du monde paysan, des barrages d’hydraulique agricole par dizaines. Sivens n’est que le dernier avatar d’une sĂ©rie qui prĂ©voit encore la construction de quinze autres grands ouvrages. Rappelons que, il y a dix ans Ă  peine, l’ouvrage contestĂ© d’Eslourenties a noyĂ© sous 20 millions de m3 d’eau la vallĂ©e du Gabas, dans les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques pour produire toujours plus de maĂŻs industriel toutes les riviĂšres du sud ouest ont ainsi Ă©tĂ© mises en coupe rĂ©glĂ©e pour irriguer environ 600 000 hectares dans les bassins de l’Adour, de la Charente, de la Garonne au profit d’un modĂšle agricole abusivement subventionnĂ© par les citoyens français. Une cinquantaine de grands barrages, en plus de milliers de retenues collinaires ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© crĂ©es, pour beaucoup d’entre eux dans les conditions de lĂ©galitĂ© approximatives, permettant de prĂ©lever, et de dĂ©grader chaque annĂ©e environ 880 millions de m3 d’eau dont la moitiĂ© ne retourne pas aux milieux naturels. Ce vol de l’eau » au profit de quelques uns, financĂ© par la collectivitĂ© et les consommateurs d’eau, est indigne d’une grande dĂ©mocratie europĂ©enne. Il faut que cela cesse. Rapidement. ABANDONNER DÉFINITIVEMENT LE PROJET, PASSER ENFIN À UNE GESTION DURABLE DES RIVIÈRES A l’occasion de la sortie du rapport de la commission d’enquĂȘte reconnaissant les faiblesses criantes du projet dĂ©noncĂ© par le Collectif Testet, il est temps que l’Etat français retrouve ses esprits. Il doit se souvenir de la lettre du Plan Loire Grandeur Nature, lancĂ© en 1994, qui a entĂ©rinĂ© le fait que les barrages ne sont pas la rĂ©ponse Ă  tous les problĂšmes de gestion de l’eau en France. Il doit se rappeler des deux rapports sur l’Eau sortis en 2013 , le Rapport du Conseil GĂ©nĂ©ral de l’Environnement et du DĂ©veloppement Durable et Rapport Lesage, qui ont proposĂ© une rĂ©vision en profondeur de la gouvernance des agences de l’eau. Il doit se souvenir que l’engagement de la jeunesse en faveur de la conservation de la nature est une indispensable promesse d’avenir. L’Etat doit donc, sans se cacher derriĂšre son ombre, dĂ©finitivement stopper le chantier de Sivens, comme ont aussi, Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s d’autres chantiers de grands barrages dans le monde, aux Etats-Unis, en Pologne, en Allemagne, en Autriche, en Espagne. Oui, il faut ouvrir les chemins neufs du dialogue avec une sociĂ©tĂ© civile qui ne supporte plus l’arrogance de quelques caciques locaux et d’un lobby agricole outrancier. Oui, il faut enfin Ă©couter la partie du monde paysan qui souhaite une autre agriculture que celle qui saccage. Oui, il faut considĂ©rer que la conservation de la biodiversitĂ© est une assurance pour notre avenir Ă  tous. Oui, il faut se souvenir de RĂ©mi Fraisse. Aucun compromis n’est possible sur le site d’un ouvrage aujourd’hui ensanglantĂ©. L’EXEMPLE DE LA LOIRE VIVANTE », FRUIT D’UNE NON-VIOLENCE PARTAGÉE Un changement qui nait de l’intelligence collective est possible. Entre 1989 et 1994, SOS Loire Vivante a occupĂ© pacifiquement pendant 5 annĂ©es le site de Serre de la Fare, en Haute-Loire, pour afficher la dĂ©termination de la sociĂ©tĂ© civile face Ă  un programme d’amĂ©nagement de grands barrages inutiles sur la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe ». C’était il y a 25 ans. Il y a eu Ă  l’époque de nombreux accrochages avec les forces de l’ordre rĂ©publicain, mais jamais une violence similaire Ă  celle dĂ©ployĂ©e par l’Etat local contre les citoyens, militants, paysans, scientifiques dĂ©fendant la riche zone humide de Sivens. L’Etat, Ă  l’époque, a toujours su mĂ©nager l’espace de dialogue nĂ©cessaire que refusaient les Ă©lus locaux bornĂ©s et mal informĂ©s. En suite de la contestation, le gouvernement a dĂ©finitivement abandonnĂ© les grands barrages prĂ©vus et lancĂ© un instrument pilote de gestion durable de la Loire, le Plan Loire Grandeur Nature. Personne ne regrette ce choix, qui a permis de refonder une partie de la politique de l’eau et des fleuves en France, sauf dans le Sud Ouest. Le Plan Loire est un modĂšle, qui rayonne jusqu’en Chine. Faisons de mĂȘme pour Sivens et au-delĂ , et revoyons tout le logiciel archaĂŻque d’amĂ©nagement des riviĂšres du Sud Ouest. Mais, pour cela, il faut d’abord que l’Etat local, la prĂ©fecture et le Conseil GĂ©nĂ©ral stoppent le cycle de violence qu’ils ont amorcĂ©, en refusant depuis 2011 tout Ă©change avec la sociĂ©tĂ© civile. Ils doivent annoncer rapidement l’abandon de ce projet d’un autre Ăąge, et commencer Ă  rĂ©flĂ©chir, avec toutes et tous, Ă  la rĂ©habilitation du site. RECONSTRUISONS, ENSEMBLE, LA ZONE HUMIDE DU TESTET ! Contacts LOIRE VIVANTE – Roberto Epple, PrĂ©sident ERN/SOS Loire Vivante, – Jacqueline ThĂ©venot, PrĂ©sidente Loire Vivante NiĂšvre Allier Cher, 03 86 50 12 96 – JoĂ«l Herbach, PrĂ©sident Allier Sauvage, 06 08 17 23 58 – Jacques Zeimert, PrĂ©sident Sauvegarde de la Loire Angevine / Estelle Lemoine Maulny coordinatrice Loire aval pour SOS Loire Vivante En France, on nous impose une heure lĂ©gale Bruxelles n’y est pour rien en avance de 2 heures sur l’heure solaire moyenne de notre fuseau horaire mĂ©ridien de Greenwich, pendant 7 mois de fin mars Ă  fin octobre et de 1 heure de fin octobre Ă  fin mars. En l’occurrence, ce rĂ©gime horaire n’est pas sans consĂ©quences sur notre sommeil. En effet notre horloge centrale, rĂ©ellement solaire, ne reconnaĂźt pas ces heures artificielles. Elle n’est donc pas en mesure d’assurer correctement le bon fonctionnement de notre cerveau et de notre organisme. Pourtant le sommeil n’est pas un luxe source OMS, c’est un besoin physiologique essentiel pour nous rĂ©parer quotidiennement et garder le goĂ»t et la capacitĂ© d’entreprendre, dĂšs le matin. “Les pilules du bonheur” ne permettent ni le sommeil physiologique rĂ©parateur ni la bonne humeur au rĂ©veil et sont connues pour ĂȘtre cause d’accidents. À l’école, petits et grands n’ont qu’un dĂ©sir celui d’apprendre et de rĂ©ussir. Or, dĂ©jĂ  actuellement en ce dĂ©but de premier trimestre, surgissent des difficultĂ©s scolaires pour un grand nombre qui ne s’habitue pas Ă  ces levers prĂ©coces insupportables le matin, Ă  7 h. lĂ©gales il est en rĂ©alitĂ© 5 h. GMT, il fait nuit et froid. Dans l’IntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral, la premiĂšre rĂ©forme urgente et indispensable Ă  faire dans notre pays, est la rĂ©forme de l’heure lĂ©gale afin de mieux dormir pour vivre mieux et travailler mieux ! LA MÉRIDIENNE Merci de diffuser sans modĂ©ration Association pour le rĂ©tablissement de l’heure mĂ©ridienne du 4 aoĂ»t 1993 831 26008 VALENCE CEDEX FRANCE TĂ©l. 06 31 37 04 97 e-mail lameridienne_ Une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© de Caen, affiliĂ©e au laboratoire BioMEA, s’est penchĂ©e sur les effets du POEA, le principal adjuvant des herbicides Ă  base de glyphosate comme le Roundup, et confirme sa toxicitĂ© pour la vie aquatique Ă  des doses correspondant Ă  la pollution moyenne des riviĂšres en zone agricole. Des travaux qui viennent confirmer les rĂ©sultats d’études initiĂ©es par le Pr SĂ©ralini. Depuis 2005, s’appuyant sur de nombreuses expĂ©riences inĂ©dites et publiĂ©es dans des revues scientifiques Ă  comitĂ© de relecture, l’équipe du Pr SĂ©ralini, basĂ©e Ă  l’UniversitĂ© de Caen, a dĂ©montrĂ© le rĂŽle fondamental des adjuvants dans les formulations de pesticides. Les chercheurs alertent sur le fait que l’évaluation des pesticides nĂ©glige systĂ©matiquement la toxicitĂ© des adjuvants pour se concentrer uniquement sur l’analyse d’une seule molĂ©cule, dite principe actif ». L’autorisation du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, repose ainsi depuis 1975 sur la seule Ă©valuation du glyphosate, sa molĂ©cule dite active », dans l’étude des effets Ă  long terme. Or, les adjuvants comme le POEA sont jusqu’à 10 000 fois plus toxiques sur des cellules humaines que le glyphosate. Par ailleurs, de nombreuses Ă©tudes in vitro » rĂ©alisĂ©es par l’équipe du Pr. SĂ©ralini sur le glyphosate et le Roundup ont montrĂ© des effets de toxicitĂ© nĂ©crose, modification de l’apoptose, perturbation endocrinienne de l’herbicide en formulation bien plus important qu’avec le glyphosate seul. Dans l’étude Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles » publiĂ©e en fĂ©vrier 2014 dans Biomedical Research International par Mesnage & al, les chercheurs montrent que sur neuf formulations de pesticides analysĂ©s, huit se sont montrĂ©s beaucoup plus toxiques que leurs principes actifs. Le Roundup est le plus toxique parmi les herbicides et les insecticides testĂ©s lors de cette Ă©tude. Une toxicitĂ© importante sur le milieu aquatique Sous l’impulsion de ces travaux, le laboratoire BioMEA Biologie des Mollusques marins et des EcosystĂšmes AssociĂ©s de l’universitĂ© de Caen vient de publier une Ă©tude sur les effets toxiques du principal adjuvant du Roundup, le POEA, sur des larves d’huĂźtres. Leurs rĂ©sultats indiquent que le POEA est beaucoup plus toxique que le glyphosate seul [voir rĂ©fĂ©rences] et peut expliquer par lui seul, sans exclure les effets du glyphosate, les effets toxiques du Roundup observĂ©s sur les larves d’huĂźtres. Les chercheurs ont ainsi Ă©tudiĂ© deux formulations de Roundup, mais aussi le glyphosate et le POEA sĂ©parĂ©ment, sur le dĂ©veloppement de deux stades larvaires de l’huĂźtre creuse Crassostrea gigas, un modĂšle ayant un intĂ©rĂȘt Ă©conomique majeur pour connaĂźtre les effets de certaines substances chimiques sur les zones ostrĂ©icoles. AprĂšs 24 h d’exposition, le POEA inhibe la mĂ©tamorphose, c’est Ă  dire stoppe le dĂ©veloppement, de 50 % des larves d’huĂźtres Ă  des doses faibles de 262 ”g/L. Ces niveaux d’exposition sont typiques de ceux rencontrĂ©s dans les riviĂšres polluĂ©es prĂšs des champs traitĂ©s au Roundup. Rappelons que certaines formulations de Roundup sont vendues pour usage aquatique, des situations pour lesquelles le Roundup ne sera donc pas seulement herbicide, mais aussi molluscicide ! Le Roundup, et plus particuliĂšrement son adjuvant le POEA, pourrait ainsi potentiellement ĂȘtre un nouveau suspect pour expliquer les recrudescences de mortalitĂ© observĂ©es dans les populations d’huĂźtres. Les adjuvants, la matiĂšre noire de la toxicologie des pesticides » Ces adjuvants ne sont jamais recherchĂ©s dans l’environnement et se rĂ©vĂšlent ĂȘtre la matiĂšre noire de la toxicologie des pesticides. Ils sont hors de portĂ©e des Ă©tudes scientifiques, car leur prĂ©sence et leur nature sont gĂ©nĂ©ralement cachĂ©es par les fabricants au nom du secret industriel », ils sont pourtant capables d’expliquer les effets des pesticides parfois mieux que les principes actifs. Comme le martĂšle le CRIIGEN, au cĂŽtĂ© d’autres associations de santĂ© environnementale, il est urgent que les pesticides dans leur formulation complĂšte, tels que commercialisĂ©s, soient pris en compte dans l’évaluation pour les autorisations de mise sur le marchĂ© afin de rĂ©duire les risques associĂ©s aux mĂ©langes de polluants environnementaux. RefĂ©rences Effects of a POEA surfactant system Genamin T-200 on two life stages of the Pacific oyster, Crassostrea gigas, Mottier A, Pini J, Costil K – J Toxicol Sci. 2014 – 392211-5. Effects of glyphosate-based herbicides on embryo-larval development and metamorphosis in the Pacific oyster, Crassostrea A, Kientz-Bouchart V, Serpentini A, Lebel JM, Jha AN, Costil K. Aquat Toxicol. 2013 Mar 15;128-12967-78. Clone- and age-dependent toxicity of a glyphosate commercial formulation and its active ingredient in Daphnia magna. Cuhra, M., Traavik, T. and BĂžhn, T. 2013 – Ecotoxicology 22 251-262. Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity. Mesnage R, Bernay B, SĂ©ralini GE- Toxicology. 2013 Nov 16;3132-3122-8. Major Pesticides Are More Toxic to Human Cells Than Their Declared Active Principles Robin Mesnage, Nicolas Defarge, JoĂ«l Spiroux de VendĂŽmois, and Gilles-Eric SĂ©ralini – Biomed Res Int. 2014; 2014 179691. Bonjour, Deux participants actifs, Michel M et Daniel B ont effectuĂ© ce reportage photos durant cette balade musclĂ©e et historique Ă  Fouesnant-29 le samedi 25 octobre 2014, dĂ©part Ă  17 h, la mer Ă©tant haute. Ce sentier que tous attendaient depuis si longtemps, aprĂšs 5 enquĂȘtes publiques, 5 projets, des procĂšs
. A partir de notre stock commun de plus de 300 photos, voici une sĂ© lection des bons moments en 86 photos. 86 comme 1986, annĂ©e de la Loi Littoral qui avait rĂ©cupĂ©rĂ© et dĂ©veloppĂ© la servitude de passage datant de 1974 on passe dans une bande de 3 m, chez les propriĂ©taires qui doivent l’amĂ©nager. Et oui, plus de 40 ans d’attente valent bien 80 photos et plus, mĂȘme compressĂ©es sous la forme de 5 mails successifs. Par mails ? oui car beaucoup ne veulent pas aller sur un site album, et donc vous les avez directement chez vous sous la main, en souvenir, avec mĂȘme des commentaires de l’expĂ©diteur. Nous fĂ©licitons encore l’équipe de Fouen en Avant et aussi celle de l’Association ASPF d’avoir certainement coupĂ© l’herbe sous le pied aux officiels, prĂ©voyant un jour prochain une inauguration en grande pompe, mais maintenant, nous savons bien que ce n’était pas demain 
la veille, car au final, hors les travaux du tronçon du sĂ©maphore Ă  la Plage des Oiseaux, rien n’est commencĂ© ailleurs, lĂ  oĂč deux proprios sont en appel contre l’ArrĂȘtĂ© de 2011 du PrĂ©fet, aprĂšs avoir dĂ©jĂ  perdu au Tribunal Administratif de Rennes en mai 2014. Le Maire nous mentait sur la situation exacte, mais bien Ă©quipĂ©s, surtout d’une Ă©chelle pour franchir l’obstacle majeur aux Oiseaux, on a vu. AprĂšs nous, on circule entre sĂ©maphore et la plage des Oiseaux, il y avait foule dimanche, le lendemain de notre marche, oĂč nous avions comptĂ© plus de 100 personnes, donc plus que les journaux ne citent. Certains de nous ont dĂ©jĂ  reçu des fĂ©licitations, mais calmos, voyons ce qui va encore se passer dans les prochains jours avec les propriĂ©taires qui n’ont pas apprĂ©ciĂ© la descente chez eux des gueux, eux descendent en ce moment Ă  la Gendarmerie ! Amicalement. Daniel B. et indirectement Michel M. Suivez nous, dans l’ordre des Ă©vĂšnements. 01- = la carte indispensable. 02- = dĂ©part Ă  17 h 04, dur, dur pour tous les retardataires. 03- 04- = un jeune scout propose son Opinel. 05- 06- = tous dĂ©jĂ  bloquĂ©s ? mais que se passe t-il ? 07- = et 

c’est fait. 08- = tous oh la la, mais qu’est ce qui nous attend ?, Ginette, on retourne chez nous ? 09- 10- 11- = la PrĂ©sidente de l’ASPF foule enfin le sentier aprĂšs 40 ans de lutte de l’assos. 12- 14- = la mer ? mais elle est oĂč la mer ?, on est sous terre ici. 15- = lĂ -bas, au loin nous sommes attendus par le proprio, le fameux Bob. 16- = l’art au loin, mais 
en cage. 17- = merci Bob, perchĂ© dans son mirador, il l’a fait, lui, ok c’est Ă  sa sauce, mais bon
 Voir l’ensemble du diaporama sur notre espace video C’est avec une intense Ă©motion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de RĂ©mi Fraisse, 21 ans, dans la nuit de samedi Ă  dimanche, Ă  Sivens Tarn. RĂ©mi Ă©tait un jeune militant investi au sein de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es, association affilĂ©e Ă  France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de l’association naturaliste, basĂ©e Ă  Toulouse, il participait notamment au suivi de la flore protĂ©gĂ©e en Haute-Garonne oĂč il assurait la coordination du suivi de la Renoncule Ă  feuille d’ophioglosse. Denez L’Hostis, prĂ©sident de France Nature Environnement Nos pensĂ©es vont d’abord Ă  la famille de RĂ©mi, Ă  ses proches et ses amis de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es. Nous nous associons Ă  leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose Ă  un projet insensĂ©. C’est un jour de deuil pour le mouvement Ă©cologiste français et pour FNE. La responsabilitĂ© des pouvoirs publics et de l’Etat est engagĂ©e. » Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es invite tous ceux qui le souhaitent Ă  dĂ©poser un message Ă  la mĂ©moire de RĂ©mi Fraisse sur sa page Facebook L’Association Cyber cteurs s’associe au propos de de FNE et invite celles et ceux qui le souhaitent Ă  utiliser les commentaires de ce blog pour s’exprimer. Navigation des articles

dosage de glyphosate pour 10 litres d eau