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Vay Tiá»n Nhanh. Depuis cent ans, ils ont Ă©tĂ© nombreux les journalistes qui, Ă titre de reporters, de pupitreurs, de photographes ou de cadres de l'information, ont façonnĂ© Le Devoir. Mais eux, qu'ont-ils retenu de leurs annĂ©es au journal? Dix anciens», un pour chaque vendredi de l'Ă©tĂ©, nous rĂ©pondent. Je suis entrĂ© au Devoir Ă 20 ans, par le plus grand des hasards, comme quelqu'un qui arrive de l'autre cĂŽtĂ© du miroir pour plonger dans le dĂ©but d'un temps nouveau». AprĂšs une annĂ©e de grand sĂ©minaire, je quittai cette fausse vocation sans hĂ©siter, mais sans savoir ce que je voulais faire dans la vie. Il me fallait un travail pour prendre le temps de m'orienter. Je croisai alors dans mon quartier un journaliste du Devoir qui me dit en passant que le journal avait besoin de reporters. Mon pĂšre me fit remarquer qu'il y avait un conflit de travail au Devoir lock-out des typographes avec ligne de piquetage». Mais je n'Ă©coutais pas, parce que ces notions m'Ă©taient parfaitement Ă©trangĂšres. J'Ă©tais instruit, mais je ne savais rien de la vie civile. Les Ă©tudes thĂ©ologiques donnaient de rares contacts avec les Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs. En un an, les autoritĂ©s du sĂ©minaire avaient fait afficher une seule fois Le Devoir au babillard pour marquer le triomphe municipal de Jean Drapeau et de sa croisade de moralitĂ©. Notre supĂ©rieur avait aussi rabrouĂ© vertement l'abbĂ© Pierre qui, en visite chez nous, avait osĂ© exprimer sa gĂȘne devant le confort, pour ne pas dire l'opulence, de nos presbytĂšres. Mais j'Ă©tais plutĂŽt du cĂŽtĂ© de l'abbĂ© Pierre, et le procĂšs du clĂ©ricalisme dans CitĂ© libre circulait dĂ©jĂ en secret sous nos soutanes. Donc, un soir de septembre 1955, je monte le vieil escalier vermoulu de la rue Notre-Dame et le chef des nouvelles Marcel Thivierge me reçoit dix minutes au comptoir, s'en va voir dix minutes le directeur de l'Ă©poque, GĂ©rard Filion, et revient pour me demander As-tu soupĂ©?» Je rĂ©ponds que non et il ajoute Va souper et reviens, tu commences ce soir.» J'avais rendez-vous avec une vieille Remington remise en Ă©tat et je n'avais jamais tapĂ© Ă la machine. Quelle Ă©poque! Six mois plus tard, je ne voulais plus faire rien d'autre dans la vie! Quelle Ă©poque, et quel milieu! Les cinq derniĂšres annĂ©es du duplessisme allaient ĂȘtre trĂšs exaltantes merci, surtout au journal, qui le combattait maintenant ouvertement aprĂšs avoir appuyĂ© son autonomisme provincial tant que la dĂ©cence le permettait encore. Quant Ă la salle de rĂ©daction elle-mĂȘme, elle m'offrait ce dont j'avais maintenant le plus envie la libertĂ© de penser et de dire. S'y cĂŽtoyaient des croyants et mĂȘme des pratiquants, des agnostiques discrets, des athĂ©es dĂ©clarĂ©s, et nous nous abreuvions Ă toutes les tendances du grand buffet des idĂ©ologies personnalisme, existentialisme, socialisme, marxisme. Chez les plus conservateurs, on sentait des relents de corporatisme et de la vision traditionnelle canadienne-française. Nous savions que nos dirigeants Ă©taient presque tous membres de l'Ordre de Jacques Cartier et cela crĂ©ait un certain malaise. Quelle influence cela avait-il sur le journal? Quand la patente» disparut en 1965, on apprit qu'un Ă©ditorialiste du Devoir en avait Ă©tĂ© le Grand Commandeur pendant plusieurs annĂ©es. Le journal trouvait alors son unitĂ© dans le professionnalisme, et ce fut pour moi une Ă©cole extraordinaire, oĂč l'on apprenait Ă vĂ©rifier et Ă mesurer l'intĂ©rĂȘt public d'une information avant de la publier. Le Devoir prit Ă ce moment-lĂ une trajectoire carrĂ©ment politique. Le phare du changement L'Ă©lection provinciale de 1956 a Ă©tĂ© pour moi le premier grand moment pour comprendre combien ce journal Ă©tait indispensable. J'avais couvert quelques Ă©vĂ©nements habituels de nos campagnes Ă©lectorales de l'Ă©poque, dont des arrestations de travailleurs d'Ă©lections qui avaient un peu trop attirĂ© l'attention de la police. C'est Ă ce moment-lĂ qu'ont Ă©tĂ© prononcĂ©es des paroles cĂ©lĂšbres de la part d'un juge qui en avait libĂ©rĂ© quelques-uns en disant du haut du banc Mais laissez donc en paix les honnĂȘtes travailleurs d'Ă©lections.» Le hic, c'est que tout le monde savait qu'ils participaient Ă une vaste fraude Ă©lectorale bien organisĂ©e. C'en Ă©tait trop. Le temps Ă©tait venu de rĂ©pandre dans la conscience publique la notion d'Ă©lections dĂ©mocratiques normales. Cela prit la forme de la publication par Le Devoir, en juillet 1956, d'une critique sĂ©vĂšre de l'immoralitĂ© politique du QuĂ©bec, Ă©crite par les abbĂ©s GĂ©rard Dion et Louis O'Neil pour la revue Ad usum sacerdotum Ă l'usage du clergé». Un scoop qui semblerait bien Ă©trange aujourd'hui mais qui fit grand bruit. Ce n'Ă©tait que le premier coup de tonnerre dans l'orage continu qui allait s'abattre sur un rĂ©gime arbitraire et fermĂ© Ă toute remise en question. Le Devoir devint un phare pour toutes les forces de changement. Mon expulsion Devenu chroniqueur syndical tout en conservant la chronique universitaire, je reçois un jour du printemps 1957 la visite d'un organisateur syndical qui me remet une documentation troublante sur la façon dont la GaspĂ© Copper Mines empĂȘche un syndicat de prendre pied Ă sa mine de Murdochville. Six articles s'ensuivent, qui alimentent la cĂ©lĂšbre riposte de la grande marche en GaspĂ©sie, temps fort de l'affrontement avec Duplessis et le patronat Ă©tranger. Au printemps de 1958, les Ă©tudiants de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al s'agitent et font grĂšve pour des principes comme la suppression de l'arbitraire dans l'attribution des budgets des universitĂ©s et des bourses Ă©tudiantes. Au dĂ©but de mars, aprĂšs une journĂ©e de grĂšve, l'assemblĂ©e des Ă©tudiants dĂ©lĂšgue trois d'entre eux Ă QuĂ©bec pour aller porter leurs revendications Ă Duplessis lui-mĂȘme. Ceux qu'on appellera Les Trois», Francine Laurendeau, Bruno Meloche et Jean-Pierre Goyer, prennent le train de nuit. Mais nous Ă©tions quatre Ă bord, mon journal ayant acceptĂ© que je les suive aprĂšs avoir remis ma copie. Je restai Ă QuĂ©bec quelques jours, mais les Ă©tudiants feront le pied de grue pendant 37 jours devant le bureau du cheuf». Trois mois plus tard, en juin 1958, ce fut mon tour. Le premier ministre lui-mĂȘme me fait expulser de son bureau pendant la crise du gaz naturel. On a beaucoup rappelĂ© cet Ă©pisode Ă l'occasion du centenaire du Devoir. Une prĂ©cision je n'Ă©tais pas correspondant du Devoir Ă QuĂ©bec mais reporter Ă MontrĂ©al. Duplessis avait interrompu ses confĂ©rences de presse pendant la crise et avait convoquĂ© les journalistes parce que le correspondant parlementaire du Devoir, Pierre Laporte, Ă©tait en vacances. Filion et son rĂ©dacteur en chef, AndrĂ© Laurendeau, avaient trouvĂ© l'astuce de me dĂ©lĂ©guer Ă sa place! Puis vint le frĂšre Untel. Une lettre de lecteur signĂ©e d'un pseudonyme dĂ©clenche une tempĂȘte. Le QuĂ©bec parle joual, pense joual, s'en va Ă vau-l'eau. Nous sommes en novembre 1959 et nous en avons pour des semaines Ă dĂ©velopper l'histoire. La fiĂšvre gagne l'UniversitĂ© de MontrĂ©al. Un superbe canular fait courir la presse et un millier d'Ă©tudiants venus applaudir un faux frĂšre Untel incarnĂ© par un acteur. La photo du frĂšre Jean-Paul Desbiens n'avait pas encore Ă©tĂ© publiĂ©e. L'enquĂȘte qui changea ma vie En mars 1961, aprĂšs un mois de recherche Ă plein temps Ă partir d'une bonne source, je parvins Ă documenter le scandale de l'hĂŽpital Jean-Talon irrĂ©gularitĂ©s nombreuses, dont des interventions chirurgicales douteuses, voire inutiles, corruption dans les achats de terrain, direction autoritaire, copinage avec les sbires de l'Union nationale. Pendant la premiĂšre semaine de publication, le ministre RenĂ© LĂ©vesque tĂ©lĂ©phonait le soir Ă AndrĂ© Laurendeau pour savoir ce qui allait sortir le lendemain. Devant la gravitĂ© de l'affaire, il convainquit le gouvernement Lesage d'instituer une commission d'enquĂȘte. La mĂȘme semaine, le premier ministre du Canada John Diefenbaker ordonnait au sĂ©nateur Courtemanche de dĂ©missionner sur-le-champ, une premiĂšre dans l'histoire de la ConfĂ©dĂ©ration. Il Ă©tait le neveu de l'ancien ministre de la SantĂ© du QuĂ©bec et homme de main du prĂ©sident de l'hĂŽpital. La commission Chabot recommanda que la province adopte sa premiĂšre loi sur les hĂŽpitaux. Cela allait influencer la suite de ma carriĂšre beaucoup plus que le fait d'avoir Ă©tĂ© expulsĂ© du bureau de Duplessis! Mes articles m'ont en effet valu un National Newspaper Award, ce qui m'a permis de devenir le premier journaliste canadien de langue française Ă dĂ©crocher la bourse Nieman Ă l'UniversitĂ© Harvard 1963-1964. Cela motiva Radio-Canada Ă m'offrir un poste de correspondant Ă Washington en 1965, puis Ă m'intĂ©grer Ă l'Ă©quipe du magazine Le 60 de 1969 Ă 1975. AprĂšs 15 ans de reportage tĂ©lĂ©vision, je passai Ă la radio en 1980, jusqu'Ă ma retraite en 1995, alors que j'Ă©tais devenu responsable de formation puis animateur de l'Ă©mission C'est la faute aux mĂ©dias. *** Guy Lamarche - Reporter au Devoir de 1955 Ă 1959, puis en 1961 Ă voir en vidĂ©o
"Elle est Ă toi, cette chanson, toi, l'Auvergnat qui, sans façon, m'as donnĂ© quatre bouts de bois, quand, dans ma vie, il faisait froid". Voici les premiĂšres lignes de la mythique Chanson pour l'Auvergnat, Ă©crite et chantĂ©e par Georges Brassens en 1954. Brassens, qui aurait eu 100 ans ce vendredi 22 octobre 2021. DerriĂšre cette chanson, devenue un monument de la chanson française, se cache une histoire moins connue. "Toi qui m'as donnĂ© du feu quand, les croquantes et les croquants, tous les gens bien intentionnĂ©s, m'avaient fermĂ© la porte au nez", poursuit Brassens dans cet hymne Ă la solidaritĂ©. En cette annĂ©e de 1954, une vague de froid sur la France pousse l'abbĂ© Pierre Ă lancer un appel Ă la solidaritĂ©, qui va inspirer le chanteur Ă Ă©crire la Chanson pour l'Auvergnat, explique France 3. AppelĂ© en Allemagne pour le service du travail obligatoire STO, Georges Brassens revient aprĂšs un an et refuse de repartir. En 1944, il est alors hĂ©bergĂ© dans le XIVe arrondissement de Paris, par un couple d'Auvergnats, Jeanne Le Bonniec, une ami de sa tante et son mari Marcel Planche. Brassens va passer 22 ans de sa vie, dans cette maison situĂ©e au 9, impasse Florimont. "Je ne dirais pas que câĂ©tait une oasis, parce quâon nâĂ©tait pas si bien que ça, câĂ©tait un Ăźlot oĂč je me trouvais bien", racontait-il dans le livre Brassens par Brassens. Un hommage au couple"L'Auvergnat" dont il est question dans la premiĂšre strophe serait donc Marcel Planche et son Ă©pouse Jeanne Le Bonniec "l'hĂŽtesse" de la deuxiĂšme strophe, Ă qui Brassens a consacrĂ© plusieurs autres chansons. Il est Ă©galement dit que le chanteur vivait une histoire d'amour avec Jeanne, tout cela sous le mĂȘme toit que son mari, comme l'explique France 3. C'est donc en hommage Ă ce couple qui lui a "donnĂ© quatre bouts de pain, quand dans ma vie il faisait faim", peut-il encore chanter, qu'il a Ă©crit Chanson pour l'Auvergnat devenue, un classique de son rĂ©pertoire. Quant Ă "l'Ă©tranger" dont il est question dans la derniĂšre strophe, son identitĂ© n'est pas clairement identifiĂ©e, mais il peut ĂȘtre "un certain nombre de gens" ayant cĂŽtoyĂ© le chanteur Ă cette pĂ©riode oĂč il logeait au 9, impasse Florimont, explique sur franceinfo Bertrand Dicale, auteur du livre Brassens ?. LâactualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă votre compte RTL abonnez-vous Ă la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien Sâabonner Ă la Newsletter RTL Info
LâAcadĂ©mie de Vaucluse et PĂ©trarque. Le monde depuis Virgile nâavait pas eu un tel poĂšte ; lâamour depuis le Christianisme nâavait pas eu un tel amant ! Entre HĂ©loĂŻse et AbĂ©lard, Laure et PĂ©trarque, on a toute la poĂ©sie et toute la divinitĂ© de lâamour chrĂ©tien. » Lamartine. Vie de PĂ©trarque. Avignon et le dĂ©partement de Vaucluse ont la chance, quâils exploitent trop peu, dâavoir vu vivre sur leur territoire dâillustres Ă©crivains. Parmi eux PĂ©trarque 1304-1371, nĂ© en Italie, et dont la famille sâinstalla Ă Carpentras en 1311. Notre confrĂšre, le docteur Georges Brun concluait sa prĂ©face aux Lettres de Vaucluse de PĂ©trarque de la maniĂšre suivante Par lâorientation mĂȘme de sa pensĂ©e PĂ©trarque nâest dĂ©jĂ plus de son siĂšcle et abandonne aussi bien la thĂ©ologie que la scolastique. Il entre en guerre contre les fausses sciences. Il condamne les astrologues, les magiciens et ne voit dans les sciences occultes que le produit de lâaberration humaine. Il ne croit pas aux horoscopes et ne voit que malice » humaine dans lâexploitation qui en est faite. JâespĂšre que cette derniĂšre touche nâaura pas Ă©tĂ© inutile pour dĂ©finir cet homme du trecento qui a Ă©tĂ© poĂšte Ă©pique et lyrique, Ă©crivain, historien, gĂ©ographe, moraliste, polĂ©miste, dessinateur, musicien et amoureux dâune nature que le GĂ©nevois Jean-Jacques Rousseau ne devait dĂ©couvrir que quatre siĂšcles plus tard. » Ces quelques lignes ont le mĂ©rite de prĂ©senter les diffĂ©rentes facettes de la personnalitĂ© de cet ĂȘtre dâexception, dont on ne retient, trop souvent, que lâamour malheureux pour Laure qui lui inspira de sublimes poĂšmes ; cet amour mĂ©riterait que lâun de nos confrĂšres lâanalyse, au regard notamment de ces quelques lignes Ă©tonnantes Jâai Ă©tĂ© en proie, dans mon adolescence, Ă un amour trĂšs violent, mais unique et honnĂȘte, et jâen aurais souffert plus longtemps si une mort cruelle, mais salutaire, nâeĂ»t Ă©teint ma flamme, qui commençait Ă sâattiĂ©dir. Je voudrais bien pouvoir dire que les plaisirs des sens nâont eu aucun empire sur moi, mais si je le disais je mentirais; je puis affirmer sans crainte que, si lâardeur de lâĂąge et du tempĂ©rament mâont entraĂźnĂ© vers eux, jâen ai toujours dĂ©testĂ© dans mon Ăąme la bassesse. En approchant de ma quarantiĂšme annĂ©e, alors que jâĂ©tais encore plein de feu et de vigueur, non seulement jâai renoncĂ© Ă lâoeuvre de chair, mais jâen ai perdu tout souvenir, comme si je nâavais jamais regardĂ© une femme. Je compte cela parmi mes plus grandes fĂ©licitĂ©s, et je remercie Dieu qui, dans la force de mon Ăąge, mâa dĂ©livrĂ© dâune servitude si vile et que jâai toujours eue en horreur. Mais je passe Ă autre chose. » Extrait de lâEpĂźtre Ă la postĂ©ritĂ©. PĂ©trarque, qui fit de Vaucluse cette localitĂ© ne sâappelait pas encore La Fontaine de Vaucluse son havre de paix, reçut, de tous temps, les hommages de nos compatriotes. LâAthĂ©nĂ©e de Vaucluse ancienne dĂ©nomination de lâAcadĂ©mie de Vaucluse participa en 1804 aux cĂ©lĂ©brations du cinquiĂšme centenaire de la naissance du poĂšte, et, sur proposition de M. Piot, magistrat au Tribunal civil dâAvignon, fit Ă©riger un monument Ă sa gloire Ă Vaucluse. En 1874, personnes assistĂšrent, en Avignon, aux fĂȘtes organisĂ©es pour son cinquiĂšme centenaire. Victor Hugo, qui avait dĂ©clinĂ© lâinvitation en raison dâune grave maladie de son petit-fils, Ă©crivit, dans une lettre du 18 juillet 1874, les lignes suivantes ⊠PĂ©trarque est une lumiĂšre dans son temps, et câest une belle chose quâune lumiĂšre qui vient de lâamour ! Il aima une femme et il charma le monde. PĂ©trarque est une sorte de Platon de la poĂ©sie. Il a ce quâon pourrait appeler la subtilitĂ© du cĆur, et en mĂȘme temps la profondeur de lâesprit. Cet amant est un penseur, ce poĂ«te est un philosophe. PĂ©trarque, en somme, est une Ăąme Ă©clatante. PĂ©trarque est un des rares exemples du poĂ«te heureux. Il fut compris de son vivant, privilĂšge que nâeurent ni HomĂšre, ni Eschyle, ni Shakespeare. Il nâa Ă©tĂ© ni calomniĂ©, ni huĂ©, ni lapidĂ©. PĂ©trarque a eu dans cette vie toutes les splendeurs, le respect des papes, lâenthousiasme des peuples, les pluies de fleurs sur son passage dans les rues, le laurier dâor au front comme un empereur, le Capitole comme un Dieu. Disons virilement la vĂ©ritĂ© le malheur lui manque. Je prĂ©fĂšre Ă cette robe de pourpre le bĂąton dâAlighieri errant. Il manque Ă PĂ©trarque cet on ne sait quoi de tragique qui ajoute Ă la grandeur des poĂ«tes une cime noire, et qui a toujours marquĂ© le plus haut sommet du gĂ©nie. Il lui manque lâinsulte, le deuil, lâaffront, la persĂ©cution. Dans sa gloire, PĂ©trarque est dĂ©passĂ© par Dante, et le triomphe par lâexil. » Les 16, 17 et 18 juillet 1904, Avignon et Vaucluse cĂ©lĂ©braient le sixiĂšme centenaire de la naissance de PĂ©trarque Ă lâinitiative de lâAcadĂ©mie de Vaucluse. Le comitĂ© dâhonneur comportait les plus importants notables du dĂ©partement. Le programme comportait notamment trois concours â un concours poĂ©tique les concurrents devaient traiter, soit en français, soit en provençal, lâun des sujets suivants â Les yeux de Laure ce quâils inspirent et ce quâils disent PĂ©trarque a composĂ© sur la chanson des yeux trois poĂ©sies que les Italiens appellent les Trois SĆurs ou Les Trois GrĂąces. LâabbĂ© de Sade les a traduites. â Le jardin de PĂ©trarque et le laurier symbolique. â Le songe de PĂ©trarque Vision de la mort de Laure. â PĂ©trarque au Capitole. â Ode Ă la Fontaine de Vaucluse. â un concours historique ; les concurrents devaient traiter un des sujets suivants â PĂ©trarque et Philippe de Cabassole. â PĂ©trarque et les Colonna. â PĂ©trarque Ă Vaucluse sa maison, son genre de vie, etc.. â PĂ©trarque et Convenole, son professeur Ă Carpentras. â un concours artistique; sujet imposĂ© un diplĂŽme qui serait dĂ©livrĂ© aux membres de lâAcadĂ©mie ou Ă ses laurĂ©ats. En 2004, pour le septiĂšme centenaire de la naissance du poĂšte, de nombreuses manifestations furent organisĂ©es dans le dĂ©partement de Vaucluse voir la revue de presse confectionnĂ©e par la Conservation des musĂ©es dĂ©partementaux de Vaucluse. Je mentionnerai, Ă titre dâexemples â un colloque international Ă Avignon ; â des promenades littĂ©raires au Palais des Papes, Ă Fontaine-de-Vaucluse, au Mont-Ventoux, etc. ; â une exposition aux archives dĂ©partementales Images du Mont-Ventoux » ; â des confĂ©rences organisĂ©es par lâAssociation franco-italienne du grand Avignon, les Entretiens de Montfavet, lâassociation Memori, le Printemps du livre » Ă Sorgues. â divers concerts. Dans le passĂ©, PĂ©trarque a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par plusieurs de nos confrĂšres. Cet intĂ©rĂȘt sâest Ă©moussĂ© depuis quelques dĂ©cennies et jâespĂšre que cette petite note bio-bibliographique le ravivera. Jean-Louis Charvet, bibliothĂ©caire-archiviste de lâAcadĂ©mie de Vaucluse. Quelques articles et livres de ou sur PĂ©trarque et son temps conservĂ©s dans la bibliothĂšque de lâAcadĂ©mie. La mention prĂ©cĂ©dant la cote signifie que lâouvrage figure dans la bibliothĂšque de lâAcadĂ©mie de Vaucluse. signifie MĂ©moires de lâAcadĂ©mie de Vaucluse. 16° 297. J. GuĂ©rin. Description de la fontaine de Vaucluse, suivie dâun essai sur lâhistoire naturelle de cette source, auquel on a joint une notice sur la vie et les Ă©crits de PĂ©trarque. Ouvrage annoncĂ© par lâAthĂ©nĂ©e de Vaucluse. A Avignon, chez Chambeau, imprimeur-libraire. An 12 1804. Avec une gravure de la fontaine de Vaucluse. 8° 1566. Notizie sopra due piccoli ritratti in bassorilievo rappresentanti il Petrarca e Madonna Laura che existono in casa Peruzzi di Firenze, con delle iscrizioni del XIV secolo. Parigi. Dai torchi di Dondey-DuprĂ©. 1821. 8° 2116. SĂ©ance publique de lâAcadĂ©mie de Vaucluse, tenue le 30 novembre 1820, Ă lâoccasion du Prix dâĂ©loquence dĂ©cernĂ© Ă M. Liotard, auteur du meilleur Eloge de PĂ©trarque, au jugement de cette SociĂ©tĂ©. Musis, artibus, arvis. Avignon, de lâimprimerie de Seguin aĂźnĂ©. 1821. La brochure, non coupĂ©e jusquâĂ ce que je la consulte, prĂšs de deux cents ans aprĂšs son Ă©dition, contient â un extrait des registres de lâAcadĂ©mie de Vaucluse sĂ©ance du 15 septembre 1820; â un discours dâouverture par M. de Cotton, prĂ©fet de Vaucluse, prĂ©sident honoraire de lâAcadĂ©mie; â un Compte rendu de lâEloge de PĂ©trarque, discours qui a remportĂ© le prix dâĂ©loquence, au jugement de lâAcadĂ©mie de Vaucluse; prononcĂ© dans la sĂ©ance publique du 30 novembre 1820, par M. Hyacinthe Morel, secrĂ©taire perpĂ©tuel de la mĂȘme AcadĂ©mie; â des fables et une Ă©pĂźtre par le baron de Stassart; â un Fragment dâun voyage pittoresque et scientifique dans les Alpes françaises » par le docteur GuĂ©rin; â une ode anacrĂ©ontique par Achille Dulaurens; â dâĂ©tonnantes RĂ©flexions sur les dangers qui naissent de certains costumes des femmes » par le docteur Roche â une cantate par Hyacinthe Morel. PER 59 sexto b. MĂȘme description. La bibliothĂšque possĂšde six autres exemplaires de cette brochure, non cotĂ©s. 8° 1687. Le cinquiĂšme centenaire de PĂ©trarque fĂȘtes des 18, 19 et 20 juillet 1874. Pas de date ni de nom dâĂ©diteur. A Ă©tĂ© insĂ©rĂ©e aprĂšs la page 288 FĂȘtes littĂ©raires du cinquiĂšme centenaire de PĂ©trarque⊠brochure de 24 pages Ă©ditĂ©e Ă Aix par la typographie Ve Remondet-Aubin en 1874. 16° 301. Henry Cochin. Le frĂšre de PĂ©trarque et le livre du repos des religieux. Paris. Emile Bouillon, Ă©diteur. 1903. Ouvrage trĂšs documentĂ©, nombreuses sources citĂ©es. Non cotĂ©. SixiĂšme centenaire de la naissance de PĂ©trarque cĂ©lĂ©brĂ© Ă Vaucluse et Avignon les 16, 17 et 18 juillet 1904. AcadĂ©mie de Vaucluse. Avignon. François Seguin, imprimeur-Ă©diteur. 1904. 8° 938. MĂȘme description. 1937. MĂȘme description. 1765. MĂȘme description. ReliĂ©. 8° 999. A exposiçao petrarchiana da bibliotheca nacional de Lisboa. Catalogo summario del director da mesma bibliotheca Xavier da Cuhna. Lisboa. Imprensa nacional. 1905. Brochure prĂ©cieuse pour sa bibliographie en plusieurs langues et un catalogue iconographique important malheureusement non illustrĂ©. 1905. Laval Victorin. Discours prononcĂ© Ă la Sorbonne en lâhonneur de PĂ©trarque. 1925. BenoĂźt Fernand. PĂšlerins italiens de la Renaissance Ă la Fontaine de Vaucluse. 1926. Dumas Alfred. Le platonisme de PĂ©trarque. 1927. Caillet Robert. Une exposition de PĂ©trarque Ă la BibliothĂšque de Carpentras. 1932. Chamsky-Mandajors Charles. Le souvenir de PĂ©trarque en Avignon avec une poĂ©sie de P. de Nolhac. 1932. Mignon Maurice. Discours sur PĂ©trarque. 1932. Moreau Laurent. Un jour Ă la Fontaine de Vaucluse. 1936. Ramette Gustave. A propos de la tombe de Laure. 8° 1823. Julian Pierre. Le pĂšlerinage littĂ©raire du Mont Ventoux. Les Ă©ditions du Mt Ventoux ». Dessin de Pierre de Champeville et culs-de-lampe de RenĂ© Duplan. Carpentras. 1937. Ce livre est assez rare, puisquâil nâa Ă©tĂ© tirĂ© quâĂ 400 exemplaires. 1942. Moreau Laurent. Essai sur François PĂ©trarque. 16° 515. ThĂ©odore-Aubanel Marie. Immortels amants dâAvignon. Laure et PĂ©trarque. Chez lâauteur 80, rue Guillaume-Puy, Avignon. 1952. 2389/3. Contini Gianfranco. PrĂ©histoire de lâAURA de PĂ©trarque. Dans Actes et mĂ©moires du 1° congrĂšs international de langue et littĂ©rature du midi de la France. Palais du Roure. Avignon. 1957. 2389/1. Mignon Maurice. La Provence dans lâĆuvre de PĂ©trarque. Ses jardins de Vaucluse. Dans CongrĂšs de civilisation et de cultures provençales. Palais du Roure. Avignon. 1961. 2577. Guillemain Bernard. La Cour pontificale dâAvignon 1309-1376. Etude dâune sociĂ©tĂ©. Paris. Editions E. de Boccard. 1962. Ouvrage trĂšs important qui permet de comprendre comment fonctionnait la Cour dâAvignon, que PĂ©trarque appelait, avec mĂ©pris, Babylone. 8° 1919. PĂ©trarque. Lettres de Vaucluse, traduites du latin pour la premiĂšre fois par Victor Develay. PrĂ©face contenant une courte biographie de PĂ©trarque par le docteur Georges Brun. Le Nombre dâOr. Carpentras. 1974. Ce livre est assez rare, puisquâil nâa Ă©tĂ© tirĂ© quâĂ 500 exemplaires. 2701. Paladilhe Dominique. Les papes en Avignon ou lâexil de Babylone. Librairie acadĂ©mique Perrin. 1975. 1919. PĂ©trarque. Lettre Ă François Denis, de Borgo San Sepolchro et de lâOrdre de Saint Augustin⊠MalaucĂšne, le six des Calendes de Mai 1336 sur son ascension au Mont Ventoux. Dans Georges Brun. Le Mont Ventoux. Recueil de textes anciens et modernes. 2° Ă©dition. Le Nombre dâOr. Carpentras. 1977. 8° 2071. Haesevoets François. Fontaine de Vaucluse. Monuments et inscriptions mĂ©morables. RenĂ© Jeanne imprimeur. Paris. 1978. Ouvrage rare 100 exemplaires numĂ©rotĂ©s.Nombreuses illustrations. Deux cents ans dâAcadĂ©mie de Vaucluse. 1801-2001. Catalogue dâexpositions rĂ©digĂ© par Alain Maureau, RaphaĂ«l MĂ©rindol et Bernard Thomas. 2001. 2582. PĂ©trarque. Lettre Ă Dionigi Roberti, Ă©crite Ă MalaucĂšne le 26 avril 1336 sur son ascension au Mont Ventoux. Dans Bernard Mondon, Voyages au Mont Ventoux, florilĂšge littĂ©raire. Editions A. BarthĂ©lemy, Avignon, 2003. Non cotĂ©. Le DĂ©partement de Vaucluse cĂ©lĂšbre le VII° centenaire de la naissance de PĂ©trarque. Revue de presse. 2004. 2702. Favier Jean. Les papes dâAvignon. Fayard. 2006. 2669. Portraits de femmes en Vaucluse. Club Azertyuiop Avignon. 2012. â Georges Barthouil. Laure. â Eve Duperray. Laure une icĂŽne dĂ©sirable.
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